Pour évaluer leur impact sur les communautés locales, Hélder Muteia, le Représentant de l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture au Gabon, a effectué du 23 au 26 juillet une visite de terrain sur les différents sites d’intervention de la FAO dans les provinces du Woleu-Ntem et du Moyen Ogooué.
Lancés il y a plusieurs mois dans le cadre des missions de la FAO, visant à la sécurité alimentaire et nutritionnelle des populations ainsi qu’à la réduction de la pauvreté, des projets pilotes de l’organisme onusien ont fait l’objet d’une évaluation récemment. Du 23 au 26 juillet, Hélder Muteia s’est, en effet, rendu sur le terrain. D’abord au Woleu-Ntem, précisément à Oyem qui abrite les projets «Appui à la promotion des petits élevages par un meilleur accès à l’aliment pour bétail aux coopératives du Woleu-Ntem» et «Appui aux intrants agricoles au bénéfice de la coopérative des éleveurs et arboriculteurs du Woleu-Ntem». Dans la capitale provinciale, le Représentant de la FAO s’est rendu sur le site des éleveurs, après avoir constaté l’effectivité de la fabrication d’aliments pour animaux ce qui a contribué à la baisse des coûts de production et permis aux éleveurs d’accroitre leurs revenus. Des échanges ont eu lieu avec les principaux bénéficiaires de projets.
A Minvoul, Hélder Muteia a rencontré les bénéficiaires du projet «Appui à l’apiculture dans les forêts communautaires du Gabon» installés dans la forêt communautaire d’Ayeguening. Leurs échanges ont tourné autour des résultats du projet et les difficultés auxquelles les bénéficiaires font face. Le Représentant de la FAO s’est réjoui de ce que ces derniers se soient parfaitement appropriés les techniques modernes apicoles. Sur le site, la colonisation des ruches est assurée en attente de production.
Le Représentant de la FAO s’est ensuite rendu dans le Moyen-Ogooué, dans la localité de la Remboué ayant bénéficié de plusieurs appuis de la FAO, dont celui relatif à l’«appui à la production du matériel végétal par la technique du PIF aux producteurs de banane». Après avoir effectué la visite des germoirs et apprécier la production des vivo plants produits ce qui a contribué à la mise à disponibilité en quantité et en qualité de semences (rejets), la délégation a échangé avec l’ensemble des bénéficiaires.
Au terme de sa tournée, le Coordonnateur du Bureau sous-régional de la FAO pour l’Afrique centrale et Représentant de la FAO au Gabon, s’est réjouis d’avoir été au contact des bénéficiaires. Il a remercié les différentes communautés qui se sont engagées dans la mise en œuvre de ces projets et les a encouragés à s’approprier les acquis.
«La FAO, a expliqué Hélder Muteia, est une organisation qui place le bien-être des populations au cœur de ses actions. C’est ainsi que dans le cadre de l’évaluation de nos initiatives, nous sommes allés mesurer l’impact de nos interventions auprès des bénéficiaires, et échanger avec eux sur un certain nombre de points pour permettre la durabilité de ces projets. L’objectif était de bien comprendre les défis et les enjeux afin de pouvoir bâtir avec l’ensemble des acteurs du secteur une plateforme solide pour faire avancer la production agricole, mais également les enjeux liés à la nutrition en mettant l’accent sur les coopératives qui jouent un rôle majeur dans la sécurité alimentaire et nutritionnelle».
Selon la FAO au Gabon, cette mission a permis d’identifier les difficultés et procéder à une évaluation générale par rapport aux objectifs visés lors de la formulation des projets. Les résultats de cette évaluation permettront de faire un plaidoyer auprès des partenaires pour mobiliser davantage de ressources et auprès du gouvernement pour une meilleure appropriation des acquis.