Selon les déclarations faites par le Président de la Centrale syndicale, Dynamique Unitaire, Jean Remy Yama, sur la chaîne de télévision TV5 Monde, environ 90% de l’administration loue. Une affirmation qui suscite des interrogations quant aux deniers décaissés pour abriter les ministères et autre démembrements de l’administration, surtout en pareille période d’austérité.
D’après les déclarations faites par le Président de la Centrale syndicale, Dynamique Unitaire (DU), Jean Remy Yama, sur la chaîne de télévision TV5 Monde, environ 90% de l’administration est en situation de location. Cette assertion qui reste à prouver met tout de même au grand jour un problème de fond, celui du patrimoine immobilier intra-muros de l’Etat gabonais. Cette tendance de l’administration à être locataire, et ce, de plus en plus, semble inconcevable pour un pays comme le Gabon. A combien s’élève donc la facture des loyers payés par l’Etat ? Jusqu’à quand cette pratique va perdurer ? Répondre à ces questions au vu du manque d’éléments est quasi-impossible. Mais qu’à cela ne tienne l’Etat doit-il encore continuer à supporter cette dépense inutile ?
En effet, les dépenses liées à l’hébergement des ministères et autres administrations pèsent tout autant que la masse salariale « insoutenable » déplorée par les autorités du moment. Et chaque mois, selon certaines indiscrétions, des milliards de francs CFA sont dépensés pour ces obligations locatives. Pourtant, cette pratique devenue courante au Gabon n’inquiète semble-t-il pas les dirigeants. Tout comme la masse salariale, un audit s’impose aussi à ce passif de l’Etat (Ndlr : lequel audit jusqu’ici écarté des débats). Lutter contre un tel phénomène ne paraît pas aussi simple vu qu’une grande partie des baux contractés le sont avec des gros pontes de la République. Un véritable serpent qui se mord la queue !