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Ali Bongo Ondimba attendu jeudi au 10ème sommet des BRICS en Afrique du Sud
Publié le jeudi 26 juillet 2018  |  Agence Gabonaise de Presse
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© Présidence par DR
Président de la République, Chef de l’Etat, S.E. Ali Bongo Ondimba
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Le président gabonais Ali Bongo Ondimba est attendu, ce jeudi, à Johannesburg en Afrique du Sud où il prendra part au 10ème Sommet des BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud), à l’invitation de son homologue sud-africain, Cyril Ramaphosa. En marge de cette grande réunion, le chef de l’Etat gabonais au "BRICS-leaders Africa Dialogue Forum Retreat", forum qui se tiendra le 27 juillet 2018

Placé sous le thème : «Les BRICS en Afrique : collaboration pour une croissance inclusive et une prospérité partagée dans la 4e révolution industrielle», la rencontre de Johannesburg sera l’occasion pour Ali Bongo Ondimba, en sa qualité de président en exercice de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC), de présenter les opportunités d’investissement dont dispose la sous-région, et plaider pour un partenariat entre la CEEAC et les BRICS, ensemble de pays émergents qui représente 26% de la superficie de la planète, 42% de sa population et 28% du PIB mondial.

Le rendez-vous Sud-africain verra la participation des présidents russe, Vladimir Poutine, chinois, Xi Jinping, brésilien, Michel Temer, du Premier ministre indien, Narendra Modi et de plusieurs autres chefs d’Etat et de gouvernement du continent africain.

Le dernier sommet avait eu lieu à Xiamen, en Chine en 2017. Lors de ce conclave, les dirigeants des cinq pays des BRICS s’étaient mis d’accord pour renforcer leur coopération économique.

Dans cette optique, ils avaient décidé de créer un fond d’obligation en devises nationales des BRICS. Ce nouveau fonds est censé renforcer la stabilité financière des membres du groupe. Brasilia, Moscou, New Delhi, Pékin et Pretoria se sont également mis d’accord pour utiliser leurs devises nationales pour les investissements entre BRICS.
Ils avaient évoqué également la coordination de la lutte antiterroriste et la crise nord-coréenne.

Lors du sommet de Fortaleza, au Brésil, en juillet 2014, les BRICS avaient décidé la création d'une banque de développement basée à Shanghai et d'un fonds de réserve. La banque est dotée d'un capital de 50 milliards de dollars qui devait être porté à 100 milliards de dollars deux ans après. Elle peut accorder jusqu'à 350 milliards de prêts pour financer des projets d'infrastructures, de santé, d'éducation, etc., dans les pays concernés et, à terme, dans d’autres émergents. Elle n’assortit pas ses prêts de conditions contraignantes.

Le fonds de réserve devrait être doté pour sa part de 100 milliards de dollars destinés à servir en cas de crise de balance des paiements. La Chine, principal contributeur avec 41 milliards de dollars, peut puiser dans ce fonds jusqu'à 2,5 milliards de dollar, l'Inde, le Brésil et la Russie à hauteur de leurs contributions, soit 18 milliards de dollars.

Le premier sommet des B.R.I.C. (Brésil, Russie, Inde, Chine) eut lieu le 16 juin 2009 à Ekaterinbourg, en Russie. La notion de B.R.I.C. fut utilisée pour la première fois en 2001 par un financier de la banque américaine Goldman Sachs, pour désigner le groupe formé par le Brésil, la Russie, l’Inde et la Chine. Quatre pays qui présentent la particularité de connaître un développement rapide et qui se distinguent des autres pays émergents par leur poids démographique et économique, et par leurs ambitions politiques sur la scène internationale.

Selon les estimations, les BRICS seraient à l’origine de plus de 50% de la croissance économique mondiale au cours des dix dernières années16. Quatre des cinq BRICS font partie des dix premières puissances économiques mondiales à savoir : le Brésil (7ème), Russie (8eme), Inde (10ème) et Chine( 2ème). L'Afrique du Sud, première puissance du continent africain, est elle aussi classée parmi les 30 plus importantes économies de la planète notamment au 29ème rang.

Stéphane Nguéma
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