Au moment où le ministre des Sports venait de terminer son état des lieux des infrastructures construites dans le cadre de la Coupe d'Afrique des nations 2012 et 2017, Dieudonné Ndoumbou Likouni, le directeur du Complexe Michel-Essonghe (COME) de Port-Gentil dresse le bilan du symposium sur le sport dans l'Ogooué-Maritime et de la première édition de la Grande nuit sportgentillaise. Avant d'insister sur la nécessité de s'appuyer sur l'équipement susmentionné pour relever le défi de redynamisation du sport dans la capitale économique du Gabon.
l'union. Vous avez été au cœur de l'organisation du symposium sur le sport dans l'Ogooué-Maritime et de la Grande nuit sportgentillaise, le 7 juillet dernier. Quel bilan faites-vous de ces deux rendez-vous ?
Dieudonné Ndoumbou Likouni : Merci de me donner l’opportunité de faire le bilan de cette première Grande nuit sportgentillaise. Le bilan, dans l'objectif du '' vivre-ensemble '', est positif. Au regard de la forte mobilisation de tous les acteurs du sport amateur et des amoureux du sport. Nous avons eu plus de 2 200 participants athlètes pour près de 1 500-2 000 spectateurs, la mobilisation a été totale et les bus ont refusé du monde de nuit. Voir des mamans soutenir leurs enfants au bord du tatami ou au bord du ring de boxe très tard dans la nuit est l’image qui me reste gravée sur l’adhésion des populations marigovéennes à cette première édition
Un gros regret cependant : la cérémonie de remise des médailles et des trophées a été catastrophique pour deux raisons : la direction technique qui était censée superviser la collecte des résultats a failli à sa mission. La deuxième raison réside dans le fait que certaines disciplines ont, au dernier moment, rajouté des catégories et des récompenses supplémentaires non prévues par le comité d’organisation, c’est le gros point négatif de cette édition qui reste perfectible.