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Dernier tour éliminatoires de la Can-20 : Le Gabon a hypothéqué sa qualification depuis le match-aller à Ouagadougou
Publié le mardi 24 juillet 2018  |  Agence Gabonaise de Presse
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© Agence Gabonaise de Presse par DR
Dernier tour éliminatoires de la Can-20: Un handicap de deux buts à remonter pour les Panthéreaux face aux Étalons
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Depuis samedi 21 juillet dernier, on sait que l’équipe nationale des U20 du Gabon ne participera pas à la Can des moins des 20 ans dont la phase finale aura lieu en janvier 2019 au Niger. Battue au match-aller à Ouagadougou (3-1), la sélection nationale du Gabon avait déjà compromis son passeport. Et pour se qualifier, elle devait non seulement battre les Etalons, samedi dernier à Libreville, sur le score de deux buts à zéro sans pourtant en concéder. Malheureusement, ce sont les burkinabés qui se sont encore imposés à Libreville (1-0) et qualifiés pour la Can. Trois jours après cette élimination plutôt logique, l’Agence gabonaise revient sur les raisons de ce naufrage collectif.

Après l’élimination de la sélection nationale des moins de 20 ans aux portes de la prochaine Coupe d’Afrique des Nations de football Niger-2019 par les Etalons du Burkina-Faso, plusieurs raisons peuvent expliquer cette désillusion pour une équipe qui a été parfaite depuis le début de ces éliminatoires.

C’est vrai qu’il est facile de formuler des critiques à l’encadrement technique et aux acteurs. Mais certains techniciens qui ont fait le déplacement au stade Augustin Monedan, samedi dernier, pour apporter leur soutien à une équipe nationale en danger qui n’avait plus son destin entre les mains.

D’abord pour une équipe qui caressait le rêve de faire partie de la phase finale de la prochaine Can, prendre trois buts au match-aller plombait déjà les ambitions fixés par le bureau fédéral qui s’est battu à la mettre dans les meilleures conditions en dépit de quelques difficultés rencontrées. Les trois buts concédés à Ouagadougou compromettaient déjà la qualification des Panthéreaux. Et pourtant, si Fahd Nzengue Moubety, avait transformé le pénalty, le 13 dernier au match-aller, les chances de voir le Gabon se qualifier étaient plus grandes.

Face à cette situation plus que difficile, le Gabon avait l’obligation de remonter deux buts, le 21 juillet à Libreville, au retour sans pourtant prendre de but. Les hommes d’Anicet Yala n’ont pas réalisé l’exploit. Que d’être éliminés par une victoire, les Panthéreaux ont bu le calie jusqu’à la lie, en se faisant battre à domicile (1-0). C’était la fin d’une épopée.

Après cette élimination plus amère, certains encadreurs et journalistes sportifs gabonais n’ont pas manqué de s’attaquer au coach gabonais, Anicet Yala. Reprocher de n’avoir pas répondu tactiquement, Anicet Yala n’a pas su répondre à l’équation imposée par son homologue burkinabé. « Lorsqu’on veut rattraper deux buts encaissés à l’extérieur on ne vient pas avec une équipe nonchalante, mais plutôt agressive. On ne peut pas laisser Alain Miyogho jouer trop proche de l’attaque, mais plutôt le faire jouer au poste de 10 juste devant les deux milieux défensifs Youmou et Loufilou pour former un triangle», a déclaré un entraîneur présent au stade.

En outre, il est également reproché au technicien gabonais d’avoir manqué d’humilité pour n’avoir pas essayé de consulter d’anciens coachs des équipes nationales de football à l’image de Claude Mbourounot, Rigobert Nzamba, Stéphane Bounguendza, Alain Da Costa. Des techniciens qui ont pu, par le passé, résoudre des équations difficiles pour qualifier le Gabon à certaines compétitions continentales au moment où personne n’y croyait.

Après la contre performance du Gabon, les langues de certains joueurs ont commencé à se délier. Certains joueurs accusent le coach d’avoir été très passif en matière de discipline. «Pendant que nous étions en casernement n’importe qui avait accès aux joueurs, même à des heures indues. Bon nombre de joueurs étaient connectés aux réseaux sociaux via leurs téléphones sans être inquiétés», a fait savoir un joueur qui a requis l’anonymat à notre confrère de Gabonéco.

Anicet Yala, qui faisait pourtant l’unanimité, aurait manqué de poigne et s’est vu contester par l’équipe pour avoir perçu un montant de 300.000 francs Cfa retirés sur les primes des joueurs. Une révélation qui peut plus ou moins expliquer le comportement de certains joueurs qui n’ont pas hésité à manquer de respect à des dirigeants et à la Fégafoot pendant ces éliminatoires. A en croire certaines sources, le technicien gabonais n’en serait pas à son premier coup. Dans un passé récent il aurait prélevé un montant total de 500 000 francs sur les primes de chaque joueur d’une équipe nationale qu’il dirigeait par le passé.

Kennedy Ondo Mba
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