Le président du Conseil National de la Communication (CNC), Jean François Ndongou est allé, le 6 mai 2014, faire ses civilités au Premier ministre, Chef du gouvernement, le Professeur Daniel Ona Ondo.
Au menu des échanges entre des deux personnalités, la présentation du CNC, le Code de la communication et la situation des entreprises de presse qui, selon le Président du CNC, nécessite un regard approfondi des pouvoirs publics. Pour Jean François Ndongou, lors des discussions avec le Premier ministre, il a été évoqué la nécessité de revisiter le code actuel de la communication qui présenterait certaines insuffisances dans plusieurs de ses composantes.
En évoquant ce pan du code de la communication, le Président du CNC a laissé entendre que cela était du ressort du gouvernement qui devrait ensuite, le soumettre au Parlement pour approbation. S’agissant du CNC, il a déclaré qu’il souhaitait rester sur son rôle de régulation, bien qu’il ait quelques suggestions à proposer au gouvernement à qui incombe la politique de la communication sur le territoire national. Ainsi, il a souhaité une franche collaboration avec le gouvernement sur cet aspect de la question.
Sur un tout autre plan, il a été évoqué avec le Premier ministre, le comportement des organes de presse, la situation des entreprises de presse qui devraient normalement respecter leur statut de véritables entreprises, avec une organisation bien déterminée. Le président du CNC estime qu’en l’état, rares sont celles des entreprises qui peuvent se prévaloir de vraies sociétés de presse. Plusieurs sont préoccupées par des coûts trop élevés d’impression, conséquence de la non rentabilité de leurs investissements, si bien que leurs chiffres d’affaires ne couvrent pas les charges inhérentes à la productivité.
Toujours dans cet élan, le président du CNC a demandé au Premier ministre de travailler de concert avec le gouvernement afin de , non seulement améliorer le cadre où doivent exercer les entreprises de presse, mais également encadrer la profession pour que la liberté de presse s’exprime en toute responsabilité. Pour le CNC, une véritable liberté doit être accompagnée de responsabilité. Le Président du CNC a également fait savoir qu’il y avait un certains nombre d’éléments qui permettaient d’asseoir cette liberté qui sous-tend ce qu’on appelle les entreprises de presse.
Parlant justement de cette liberté de presse, Jean François Ndongou a rappelé qu’il en avait souffert durant son passage au gouvernement, pour la simple raison qu’une certaine presse confondait ses prérogatives en s’occupant de sa vie privée. Au demeurant, le président du CNC est pour la valorisation et l’encadrement d’une presse responsable et digne. D’où son appel à une plus grande maturité des responsables des entreprises de presse.