Ce samedi, l’équipe nationale de U20 affronte celle du Burkina-Faso au stade Augustin Monedan de Sibang en match-retour comptant pour le dernier tour des éliminatoires de la Can Niger2019. Battue la semaine dernière (3-1) à Ouagadougou, le sélectionneur national Anicet Yala croit à la qualification de son équipe et demande la présence du 12e homme pour donner les ressources nécessaires aux Panthéreaux pour décrocher cette qualification.
Agence Gabonaise de Presse : Comment expliquez-vous la défaite essuyée, le samedi 13 juillet dernier, à Ouagadougou (3-1) en match-aller, comptant pour le dernier tour éliminatoire de la Can Total U20 Niger-2019.
Anicet Yala : «Si nous avons perdu à Ouagadougou c’est parce que mes joueurs sont mal entrés dans le match. Nous avons été cueillis à froid. Ce que je comprends parfaitement car, l’équipe du Burkinabé craint l’équipe gabonaise. Il leur faillaient qu’ils se rassurent dans les 15 premières minutes et c’est ce qu’ils ont réussi à faire malheureusement».
Quelles sont les consignes que vous avez données à vos poulains avant l’entame de ce match ?
«Mon staff et moi, avions demandé aux garçons de jouer haut et ne pas prendre de but dans les toutes premières minutes du match. Malheureusement ces consignes n’ont pas été respectées en première période au point de prendre deux buts coup sur coup avant 15 minutes de jeu. Je comprends et réalise qu’il y a eu deux matchs, samedi dernier, à Ouagadougou. Il y a eu le match où les Panthéreaux n’ont pas apparu très nuls pour les 45 premières minutes. Puis, une très bonne partie en seconde période, malheureusement nous n’avons pas pu marquer un seul but alors que nous avons eu les occasions de le faire».
Beaucoup d’errements ont été constatés du côté de la défense centrale lors de ce match. Avez-vous travaillé sur ce compartiment afin qu’il soit efficace face aux Etalons junior du Burkina-Faso ?
«Naturellement. L’avantage d’avoir déjà affronté un adversaire c’est de connaître ces éléments. Nous avons essayé de rectifier les problèmes défensifs, maintenant le tour revient aux joueurs de les mettre en application demain».
Le public viendra supporter la sélection nationale. Pensez-vous que vos joueurs pourront supporter la pression du 12e homme quand on sait que vous devez remonter deux buts sans pourtant en concéder ?
«Déjà, nous souhaitons que le public soit là ce samedi. Mais nous ne voulons pas que cela soit une pression supplémentaire pour les jeunes. Cette équipe aura besoin du public pas seulement dans les moments forts mais surtout, dans les temps faibles. Généralement nous inversons un tout petit peu la donne sur cet aspect là».
Beaucoup de vos joueurs ont été pointés du doigt au sortir du match de Ouagadougou. Envisagez-vous reconduire la même équipe ce samedi ?
«Il est vrai que certains de mes joueurs n’ont pas été efficaces au match-aller, mais je compte aligner la même équipe à 90%».
Certes à domicile, vous-avez un déficit de deux buts à remonter, vous pensez que c’est possible d’autant plus que vous devez inscrire les deux buts sans pourtant en prendre ?
«Si nous n’y croyons pas, il aurait valu que nous déposons les armes. Le plus important c’est de ne pas en prendre, mais de tout faire aussi, pour en mettre au minimum deux. Vous imaginez qu’on se doit d’avoir une équipe équilibrée. Mais je le répète nous sommes chez nous».
Pour décrocher la qualification, quel est le message que vous-allez véhiculer à vos troupes ?
«Il n’y a pas un autre que de se qualifier. Gagner est une chose, mais l’objectif c’est la qualification».
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