Alors qu’un nombre important de Gabonais, dans les villes de Libreville, Port-Gentil ou Lambaréné, s’inquiète de plus en plus du faible, voire de l’absence d’éclairage sur les principaux axes routiers de celles-ci, et de la difficulté d’approvisionnement en eau dans certains espaces publics, le Conseil national de l’eau et de l’électricité (CNEE) clame sa volonté de remédier à la situation au plus vite.
A la suite du conseil d’administration tenu dans la journée du mercredi 7 mai 2014 à Libreville, les principaux responsables du Conseil national de l’eau et de l’électricité (CNEE) sont revenus, entre autres points inscrits à l’ordre du jour, sur les nombreuses difficultés rencontrées, aussi bien par les agents de cette structure sur le terrain que par les populations, dans l’approvisionnement au quotidien en eau et en électricité.
Le CNEE, placé sous la tutelle du ministère de l’Energie et des Ressources hydrauliques, est chargé de «corriger les insuffisances constatées dans l’exploitation des réseaux d’éclairage public et des bornes fontaines». De ce point de vue, il lui incombe donc plusieurs responsabilités dans le domaine de l’éclairage des villes et la réalisation de travaux d’approvisionnement en eau des collectivités locales et des administrations publiques.
Pour ce faire, les membres du conseil d’administration réunis autour du président, Jean Koumbi Guiyedi, ont arrêté la somme de 10,3 milliards de francs CFA qui devrait permettre à cette structure publique de mener à bien ses missions à travers le pays. Ainsi, l’examen du projet de budget pour l’année 2014, en recettes et en dépenses, a été adopté sur la base d’un ensemble de projets à réaliser avant la fin de l’année en cours.
Il s’agit notamment, indique le quotidien Gabon Matin (n°1486), de deux principaux chapitres à couvrir : 5 milliards de francs CFA pour le règlement des factures de la consommation d’eau et d’électricité des collectivités locales. Ceci d’autant plus que le CNEE prend en charge la consommation publique en eau et en électricité des édifices publics et des bâtiments administratifs.
De même, les 5,3 milliards de francs CFA restants, devraient servir à l’entretien, à la maintenance des réseaux d’éclairage public et à l’extension desdits réseaux dans d’autres villes dépourvues à ce jour. Pour les administrateurs du CNEE, l’année 2014 devrait donc être consacrée à la rectification de plusieurs défaillances dans les services offerts par la structure, notamment dans la question liée à l’éclairage des principaux axes routiers, à l’abandon depuis plusieurs mois. Les fêtes nationales et autres visites de hautes personnalités dans le pays étant devenues les seules occasions pour les usagers de revoir un peu de lumière sur les routes. Une situation à laquelle le CNEE, avec l’appui du gouvernement, est d’ailleurs tenu de remédier au plus tôt, comme promis à l’issue du conclave tenu le 7 mai dernier.