Informé du sit-in observé par les déflatés de l’Agence gabonaise de presse (AGP), mercredi 18 Juillet dernier, au ministère de la Communication, pour réclamer le paiement de leurs droits légaux qu’ils attendent depuis sept mois, l’administrateur provisoire de ce médias d’Etat, Fidèle Bitéghé Minko, rassure ces derniers, quant au paiement intégral de leurs droits.
Licenciés le 29 décembre 2017, pour des raisons économiques, les 49 déflatés de l’Agence gabonaise de presse (AGP) attendent toujours le paiement de leurs droits légaux. Après sept mois d’attente, sans suite, ils ont décidé de manifester leur mécontentement, en observant, mercredi, un sit-in au ministère de la Communication.
Surpris par l’acte posé par ses anciens collaborateurs, l’administrateur provisoire de ce média d’Etat, Fidèle Bitéghé Minko, a déclaré qu’il n’avait pas lieu d’être, dans la mesure où le dossier complet et détaillé des droits légaux des déflatés, qui a été transmis au ministre d’Etat en charge de la Communication, le 8 Juin dernier, est dans le circuit.
«Tout ce qui est fait dans l’administration obéit à des procédures. Et c’est ce que nous avons fait en ce qui concerne le licenciement économique des déflatés. En collaboration avec l’inspecteur du travail, nous avons procédé aux calculs des droits de chaque agent, conformément au Code du travail. Le dossier est sur la table du ministre d’Etat en charge de la Communication, depuis le 8 Juin dernier», a expliqué Fidèle Bitéghé Minko.
Toujours d’après l’administrateur provisoire de l’AGP, les déflatés qui se sont constitués en collectif, auraient dû se rapprocher de lui, pour d’éventuelles informations plutôt que d’aller assiéger le ministère de la Communication.
«Depuis que le dossier des droits légaux des déflatés a été transmis au ministre d’Etat, le président du Collectif, n’est plus revenu pour qu’on fasse le point », a-t-il déploré, avant de souligner que «l’AGP n’abandonnera pas ce dossier, malgré qu’il est sur la table du ministre d’Etat. Car nous avons le devoir de le suivre jusqu’à son aboutissement. Que les gens ne pensent pas qu’on ne fait rien pour faire aboutir ce dossier».
Pour Aristide Engone, le président du Collectif des déflatés, ce mouvement d’humeur est l’expression d’un ras-le-bol face au silence affiché par les autorités, quant au paiement de leurs droits légaux.
«Nous avons sollicité plusieurs audiences auprès du ministre d’Etat en charge de la Communication, qui sont restées sans suite. Au mois de Juin dernier, le directeur de cabinet du ministre d’Etat, avait promis de payer nos sept mois d’arriérés de salaire avant notre licenciement, en attendant le paiement intégral de nos droits légaux. Jusqu’à présent nous n’avons rien perçu», a déclaré le président du Collectif des déflatés de l’AGP.
Confrontés à d’énormes difficultés existentielles, soutient Aristide Engone, les déflatés de l’AGP ne savent plus vers qui se tourner pour résoudre cette question.
Rappelons que les déflatés de l’AGP ont été licenciés pour des raisons économiques le 29 Décembre 2017. Une administration provisoire a été mise en place au mois de Juin de la même année, pou restructurer l’AGP.