POUR ses cent jours à la tête du gouvernement (il a été nommé le 23 janvier 2014), le Premier ministre, Daniel Ona Ondo, était "l'Invité de l'Union" hier.
Occasion pour lui d'échanger, près de deux heures durant, avec une équipe de journalistes de notre rédaction réunie autour du directeur de la Rédaction et de la Publication, Lin-Joël Ndembet.
Dans un entretien plutôt dense, le locataire du 2-Décembre et ses hôtes ont abordé tous les sujets d'actualité. Qu'il s'agisse de politique, d'économie, de social ou de sport, le Premier ministre a fait montre d'une ouverture d'esprit appréciable, ne censurant aucune question. Au contraire, tout en étant politiquement habile, l'homme a exercé son franc-parler.
Avant toute chose, Daniel Ona Ondo a tenu a souligné qu'il était plutôt serein après cent jours d'action à la tête du gouvernement. Cela non seulement au regard du fruit des concertations qu'il a eues avec plusieurs personnalités politiques après sa nomination, mais surtout en considérant l'attention que lui porte, depuis lors, le chef de l'Etat, Ali Bongo Ondimba, à qui il a d'ailleurs exprimé sa profonde gratitude.