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Bonne gouvernance : Exemple, à quoi nous sers-tu ?
Publié le lundi 16 juillet 2018  |  gaboneco.com
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Pour ne nous limiter qu’à quelques individus qui ont marqué l’histoire non seulement de leur pays, mais aussi celle du monde entier, nous ne citerons que quelques noms dont l’évocation devrait créer des frissons positifs. Nelson Mandela en Afrique du sud, Lech Walesa en Pologne et Barack Hussein Obama dans les États-Unis d’Amérique. Le premier pour avoir réussi l’exploit d’aller à l’école à un moment où celle-ci était quasi-close pour les nègres et avoir décroché un diplôme d’avocat, le second pour avoir été le syndicaliste le plus intransigeant qu’ait rencontré les autorités politiques et les employeurs polonais de son époque et peut-être aussi d’aujourd’hui et le dernier, pour avoir été celui par qui le rêve du pasteur Martin Luther King était enfin devenu réalité. Au bout de leur cheminement, la gloire !

Il est évident que lorsque l’on parle aujourd’hui de Nelson Mandela, Lech Walesa et Barack Hussein Obama, l’on ne se réfère en premier qu’à l’homme politique que chacun a été. Et pourtant sommeille derrière cette image, celle d’hommes dont le destin, dira-t-on, est presque similaire, excepté le fait que si d’aucuns ont connu les difficultés liées à la dictature, l’un a eu la baraka d’avoir profité d’un système libéral voulu par la démocratie, ce qui n’est pas rien, car si l’Afrique du sud de l’Apartheid ou la Pologne de Jarulrzeski représentaient des lieux où il y avait tout à construire ou presque, les États-Unis était, eux, un milieu de tradition beaucoup plus civilisée au sens où depuis la révolution contre la couronne britannique et l’indépendance de ce puzzle d’Etats, la Constitution a été respectée et s’impose comme un texte de référence que l’on ne s’amuse pas à changer au gré de ses humeurs.

Nous en voulons pour preuve cette allusion au quatrième pouvoir dont est depuis affublée la presse américaine en premier, mondiale par ricochet et qui commença avec la crise ou le scandale du Watergate qui vit pour la première fois de l’histoire du pays de l’oncle Sam, un chef d’État pourtant élu, choisir de démissionner, après que des journalistes du « Washington Post » aient dénoncé un comportement anti-démocratique du parti républicain vis-à-vis de son rival démocrate qui avait vu son Q.G infiltré par des éléments de renseignements du premier parti cité aux fins de permettre à Richard Nixon de connaître toutes les stratégies mises en place par ses adversaires et dans ce cas, capitaliser tous les rapports qui devaient en être faits et dressés sur ce sujet. Les grands hommes, ceux qui portent sur eux le destin de la communauté, le monde en a réellement besoin dans un contexte de plus en plus marqué par l’égoïsme, l’individualisme, la lâcheté, le populisme, l’anti- patriotisme, la perversité, la déviance morale et intellectuelle, bref par tous ces maux qui font que des pays régressent quelque soit la qualité qui peut leur être reconnue d’un point de vue général.

Cette argumentation nous conduit à nous demander si autour d’elles, ces personnalités référentielles ne suffisent pas à développer une nouvelle dynamique, celle consistant à moraliser la vie publique, condition sine qua-non à nos yeux de l’évolution des peuples et des nations, au lieu qu’elles soient juste citées en exemple par des apprentis démocrates en mal de repères animés par le seul désir de convaincre jusqu’aux individus les plus incrédules. Dans la France d’aujourd’hui, non pas que nous fassions une fixation sur ce pays, mais simplement parce que nous puisons chez lui l’essentiel de notre discipline vitale, au nombre des nouvelles autorités qui s’illustrent par la qualité de leurs prestations, est sans cesse cité le nom du ministre de l’Éducation, Jean-Michel Blauquer, pour qui on ne tarit pas d’éloges depuis qu’il a été nommé à ses fonctions par le Premier- ministre, Édouard Philippe. Ce qui fait sa marque, c’est son goût pour le travail bien fait, son sens de la prévision, ne dit-on pas « gouverner, c’est prévoir » et sa vision hors du commun.

Voici qui satisfait jusqu’à la presse française plutôt encline à la critique négative. La chaîne « C NEWS » n’en n’a, elle d’ailleurs, pas fait le weekend écoulé son invité ? En évoquant encore la France, nous reviendrons en arrière pour rappeler le parcours d’un quasi- autodidacte en politique qui a fait ses cours peut-on dire auprès de François Mitterrand qui n’a jamais digéré son suicide, accusant les paparazzis d’avoir été au cœur d’une décision irrévocable plutôt prise en guise de respect pour sa moralité que parce qu’il se croyait fautif. Cet homme, c’est Pierre Bérégovoy, détenteur d’un CAP d’ajusteur monteur qui le prédestinait au monde de l’usine qu’à celui de celui de ceux à qui doit normalement être confiée la gestion des affaires publiques. Ce fut cependant l’un des meilleurs jusqu’à ce jour des chefs de gouvernement que la France ait connu ! Se distinguant de bien d’autres avant lui par une justesse dans la pratique de la gestion de la « respublica » au quotidien qui confinait avec les principes édictés par celui qui lui avait le premier manifesté sa confiance, c’est- à-dire le président de la République de l’époque, à savoir François Mitterrand, vieux roublard de la politique française.

Tous ces exemples cités ne méritent-ils pas d’être suivis pour faire de nos gouvernants des personnalités qui, elles-aussi, devraient marquer positivement l’histoire non seulement dans leur pays, mais aussi et surtout sur toute l’étendue de la planète, vu que celle-ci représente plus que jamais ce que le canadien Marshall Mc Luhan a à juste titre qualifié de « village planétaire » ? Le fait de suivre les pas de ses illustres devanciers ne devrait-il pas conduire ceux qui s’y essaieront vers le haut pour qu’ils sortent comme cela a souvent été constaté des sentiers battus ? A nous de savoir ce qui vaut pour nous et nos semblables pour qu’au finish, nous méritions le satisfecit qui fera très certainement de nous des immortels.

Dounguenzolou
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