Les résultats du premier tour du Baccalauréat 2018 sont tombés ce samedi 14 juillet à la mi-journée. Et comme à l’accoutumée, la proclamation a donné lieu à des scènes comme seul le Bac sait nous en réserver. Des cris de joie et autres gestes incontrôlés chez les admis, des pleurs et de la tristesse chez les recalés.
Dès les premières heures de la matinée, l’on pouvait apercevoir les candidats et leurs accompagnateurs regagner progressivement les différents centres d’examens, pour s’imprégner des résultats.
Au lycée Paul Idjendjet Gondjout, comme au lycée national Léon Mba voisin, ils se regroupaient au-devant des portails. Avant qu’aux alentours de 13 heures, les coordinations du Bac, visiblement prêtes, ne leur donnent accès aux établissements.
Et à la lecture de leurs noms par les chefs de centres, la joie des admis éclatait d’un coup. «Un an de souffrances, c’est validéééé», a crié, à tue-tête, l’un des bacheliers. Comme lui, les autres «appelés» sortaient des phrases similaires, accompagnées de célébrations émouvantes et/ou hilarantes.
Entre ceux qui se découvraient acrobates, ceux qui s’enroulaient par terre, courraient au-devant poussaient des cris stridents, les scènes de joie étaient diverses. D’autres lauréats commençaient plutôt par remercier le Ciel, ou appeler les parents, pour leur annoncer l’heureuse nouvelle.
Après quoi, tradition oblige, ils se faisaient «tagguer» la chemise scolaire au feutre. Histoire «d’immortaliser le moment». Quant aux admissibles, leurs idées étaient déjà tournées vers les oraux qui débutent lundi. Avec le sentiment, pour beaucoup, «d’une seconde chance» qui leur est offerte.
Au moment où nous mettions l’article en ligne, les résultats officiels ne nous étaient pas encore parvenus. Même si beaucoup espèrent un pourcentage bien mieux que les 14, 81% du premier tour de l’an 2017.