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Satram EGCA : L’échappée judiciaire du camp Aziz
Publié le vendredi 13 juillet 2018  |  Gabon Review
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© Autre presse par DR
Le clan Mustapha Aziz (photo) gagne du terrain dans le litige l’opposant à la famille Jakhoukh.
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Opposé à la famille de Lahcen Jakhoukh, dans l’affaire Satram EGCA, le camp de Mustapha Aziz prend du terrain sur son adversaire. Notamment sur l’authenticité d’un document litigieux signé par le défunt Lahcen Jakhoukh, dont la famille avait exigé une expertise scientifique. Une échappée comme on dit dans le cyclisme.

Le camp du Dr Mustapha Aziz prend littéralement de l’avance dans le litige l’opposant à la famille de Lahcen Jakhoukh, dans l’affaire Satram EGCA. Dans le cadre du litige opposant les deux parties, le camp de l’actuel Président du conseil d’administration (PCA) de Satram a été conforté sur plusieurs éléments. Notamment, sur l’expertise exigée par la famille du défunt Lahcen Jakhoukh sur la signature apposée par ce dernier, sur un document produit par Drapor pour établir sa créance à l’encontre de Safop.

Après authentification scientifique, un rapport d’expertise graphique de la police judicaire marocaine vient de prouver que Lahcen Jakhoukh avait bel et bien signé ledit document. Selon une source proche du dossier, «le tribunal de Paris a décidé de renvoyer le dossier à l’audience du 24 juillet 2018 afin que les parties puissent produire leurs conclusions après expertise».

Le camp Mustapha Aziz a également remporté, le 11 juillet dernier, une autre bataille et pas des moindres. En effet, le tribunal de Paris a débouté une demande de la famille Jakhoukh. Cette dernière avait d’abord «assigné Mustapha Aziz devant le tribunal de grande instance de Paris aux fins de voir annuler différents actes, dont un testament, notamment pour insanité d’esprit», peut-on lire dans la toute récente ordonnance du juge du contrôle des expertises. Après quoi, la famille Jakhoukh a demandé la récusation de deux médecins experts, les docteurs Bayle et Cohen, qui devaient prouver que le défunt fondateur de Satram EGCA n’était en pleine possession de ses facultés mentales et psychologiques quand il a désigné Mustapha Aziz comme son légataire universel. A la mort de Lahcen Jakhoukh, en effet, la famille a découvert trois actes chez un notaire, parmi lesquels figure la désignation de Mustapha Aziz comme légataire universel.

Le 11 juillet donc, le juge du contrôle des expertises tribunal de grande instance de Paris a rejeté la demande de récusation des deux médecins, ainsi que «la demande de communication d’une attestation par l’hôpital Paul Brousse et toute autre demande des consorts Jakhoukh», du fait que ces requêtes ne reposent «sur aucun fondement juridique », indique l’ordonnance rendue par Martine Sauvage, juge du contrôle des expertises du le tribunal de grande instance de Paris.

Ce beau matelas juridique se consolide également au Gabon. Selon un jugement daté du 29 juin dernier, la Cour d’appel judiciaire de Port-Gentil a mis fin aux missions de Me Edo Ruffin Dubernard (actuellement en prison), en sa qualité de syndic dans le cadre du redressement judiciaire de Satram EGCA Gabon. Il a été remplacé par Me Bibang Ngondet. De même, le très controversé vice-président, Simbou Ibouanga, a été démise de sa qualité de juge commissaire. Elle a été remplacée par Carelle Mabicka épouse Mintsa.

Le jugement commercial, daté du 29 juin dernier, de la Cour d’appel judiciaire de Port-Gentil enjoint notamment tous les acteurs du redressement judiciaire de Satram Gabon au respect des «principes de célérité, collaboration et neutralité». Toutes choses qui mettent un terme à l’élan de liquidation de l’entreprise perceptible avec les précédents acteurs de son redressement fiscal. Dissous en avril dernier par le tribunal, les organes sociaux (conseil d’administration, direction générale, syndicat majoritaire) ont été réhabilités et travaillent littéralement en harmonie avec les propriétaires légaux de l’entreprise. Quelques braises subsistent recourant parfois à la violence, à l’instar de la tentative de lynchage du directeur général, Saïd Znaki, le 5 juillet dernier par des employés surchauffés, ainsi que rapporté par l’hebdomadaire L’Aube.
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