C’est le constat accablant fait par le ministre du Budget et des Comptes publics, Jean Fidèle Otandault, lors de la conférence de presse qu’il a animé conjointement avec son collègue de la Communication et de l’Economie numérique, Guy Bertrand Mapangou. Engagé dans un processus de réduction du train de vie de l’Etat, le gouvernement entend supprimer, voire restructurer certains de ces établissements publics.
Lors de cette rencontre avec la presse nationale et internationale, Jean Fidèle Otandault a dressé un tableau presque sombre de l’existence des agences, qui pour lui n’ont pas produit les résultats escomptés. Il a réaffirmé de ce fait la volonté du gouvernement de réduire considérablement le nombre de celle-ci pour réaliser des économies substantielles.
Dans l’opinion, celles-ci étaient décriées non seulement du fait de leur fonctionnement presque opaque, mais aussi du chevauchement de missions de certaines d’entre elles avec les ministères. «Nous avons plus de 300 agences, parfois ces agences font des doublons avec l’administration, la suppression voire la réduction de son nombre entraînera des économies de l’ordre de 3 milliards de Fcfa», a relevé le ministre en charge du Budget.
Ainsi, l’application de cette mesure verra des agences telles que l’Agence nationale de gestion et d’exploitation des structures sportives et culturelles (Anageisc), l’Agence gabonaise de développement et de promotion du tourisme et de l’hôtellerie (Agatour), la très controversée Agence nationale de l’urbanisme, des travaux topographiques et du cadastre national de l’urbanisme (ANUTTC) ou encore Agence Nationale des Infrastructures Numériques et des Fréquences (ANINF), être restructurée ou purement et simplement supprimée.