Boudées par l’opposition gabonaise, les mesures d’austérité annoncées récemment par la présidence de la République et le gouvernement constituent des exemples à suivre selon des opposants congolais qui les réclament à Denis Sassou Nguesso.
Moquées par une partie de l’opposition gabonaise, les mesures annoncées par les autorités, supposées entrer dans le cadre de l’assainissement des dépenses de l’Etat, sont plutôt appréciées au Congo. Ce sont d’ailleurs les opposants à Denis Sassou Nguesso qui les réclament, à l’instar de ceux ayant signé récemment un mémorandum en vue de leur réorganisation, rapporte Radio France Internationale (RFI).
A la faveur d’une conférence de presse tenue samedi 7 juillet à Brazzaville, des leaders de l’opposition congolaise ont, en effet, demandé à leurs autorités de prendre exemple sur le Gabon. Paul-Marie Mpouelé et ses compagnons de l’opposition dite «constitutionnelle» ont regretté que si des mesures similaires avaient également été annoncées par le président et le gouvernement dans leur pays, celles-ci ne se sont jamais traduites dans les faits. Or, au Gabon où la situation de crise est similaire au Congo, Ali Bongo a fait preuve de plus de pragmatisme.
«Le président de la République gabonaise s’est débarrassé de plus de 200 conseillers. Mais, chez nous ce n’est pas le cas», a fustigé le président du Parti des Républicains. De leur côté, les autorités congolaises n’entendent pas faire du «copier-coller» pour assurer l’assainissement des dépenses publiques.