Au cours d’une causerie politique, organisée, dimanche, à la mairie du 5e arrondissement de Libreville, que le ministre délégué à la Primature, Raymond Placide Ndong Meyo, a expliqué aux populations de cette circonscription électorale, le bien fondé des mesures d’austérité prises par le Gouvernement, avant de demander à ces dernières de les soutenir.
Les mesures d’austérité prises par le gouvernement pour réduire le train de vie de l’Etat et avoir la maîtrise des finances publiques, sont une bonne chose pour le bien-être des gabonais.
C’est du moins ce qu’a déclaré le ministre délégué auprès du Premier ministre, Raymond Placide Ndong Meyo, dimanche, aux populations du 5e arrondissement de Libreville.
Pour le membre du gouvernement, ces mesures permettront de contrôler la masse salariale de la Fonction publique, qui est à plus de 700 milliards de F CFA.
Pour Ndong Meyo, la Fonction publique ne peut plus être le seul employeur. Il faut créer des entreprises pour que les gabonais aient du travail. Mais pour cela, explique-t-il, la redynamisation de l’économie gabonaise s’impose.
«Le président de la République, Ali Bongo Ondimba, a décidé de la redynamisation de notre économie. Car c’est elle qui favorise la prospérité des entreprises. Et lorsque les entreprises prospèrent, il y a de l’emploi», a déclaré le ministre Ndong Meyo.
Toujours d’après le membre du gouvernement, ces mesures d’assainissement des finances publiques, permettront d’engranger des bénéfices de plus de 100 milliards de F CFA, qui serviront à la construction des hôpitaux, des routes, et à régler la dette de l’Etat.
Par ailleurs, Raymond Placide Ndong Meyo, a demandé aux populations de faire attention aux hommes politiques et syndicalistes, qui appellent à la grève, au boycott des actions du gouvernement.
«Ce sont les mêmes qui avaient contesté la décision du Chef de l’Etat sur la transformation locale des grumes. Or, cette mesure a créé 3000 emplois pour les gabonais. Méfiez-vous d’eux, ne les écouter pas», a-t-il soutenu.
En revanche, il a encouragé les populations du 5e arrondissement de Libreville, à soutenir ces mesures prises par le gouvernement qui, selon lui, visent le bien-être des gabonais.