Les employés de Total Gabon sont rentrés en grève de 15 jours, ce Lundi 9 Juillet 2018, après plusieurs échecs de conciliation à Libreville et Port-Gentil. L’essentiel de leurs préalables n’ayant pas été satisfaits, l’Organisation nationale des employés du pétrole (ONEP) a donc décidé d’amorcer la grève.
C’est dans un courrier que le secrétaire général de l’ONEP, Sylvain Mayabi Binet, a annoncé le déclenchement de la grève de 15 jours, qui est effective depuis lundi.
Selon le Sg de l’ONEP, cette décision d’entrer en grève fait suite aux différents échecs de conciliation enregistrés avec la Direction générale de Total Gabon à Port-Gentil (Province de l’Ogooué Maritime) d’une part, et à Libreville (Estuaire) avec le ministre du Travail, d’autre part.
Ces réunions de conciliation, soutient-il, qui se sont tenues respectivement du vendredi 29 Juin au dimanche 1er Juillet dernier, puis du lundi 2 Juillet au vendredi 6 Juillet de la même année, n’ont malheureusement pas satisfait l’essentiel de leurs points de revendication.
D’où le lancement de la grève qui, d’après M. Mayabi Binet, a été amorcée conformément aux dispositions des articles 268, 341 et 345 du Code du travail en vigueur au Gabon.
«Le Bureau national de l’ONEP vous informe, par la présente, du déclenchement d’une grève qui durera 15 jours et qui couvrira l’ensemble des installations où opèrent les employés de Total Gabon, société du groupe Total, dès ce lundi 9 Juillet 2018 à partir de 5h précise.
Toutefois, ajoute-t-il, un service minimum sera observé durant cette période de grève, conformément à l’arrêté n°003/PR/MTEPS du 22 Mars 2010.
Pour rappel, l’ONEP a déposé un préavis de grève sur la table du directeur général de Total Gabon, le 25 Juin dernier et qui a expiré depuis le 30 Juin.
Des discussions pour une conciliation se sont déroulées à l’initiative de l’inspecteur spécial du travail, chargé du secteur pétrolier. Les salariés de Total Gabon réclament, entre autres, l’évolution des carrières, la classification socioprofessionnelle, le paiement du 13e mois, l’élaboration d’un nouveau système de rémunération etc.