Libreville - quelques mois après les élections législatives au Gabon, la formation d'un nouveau gouvernement, l'élection des bureaux des conseils municipaux. Il nous parait important de jeter un regard dans le projecteur, afin d'analysé le poids politique, d'un homme de terrain que notre rédaction à suivi pendant, cette période électorale, mais aussi, lors de ses différentes descentes sur le terrain.
En décembre 2013, le Gabon organisait les élections législatives, le Parti Démocratique Gabonais, avait constitué ses listes, sur toute l'étendue du territoire nationale, au quatrième arrondissement, c'est le camarade Alexandre Hugues Barro Chambrier qui conduisait la liste. Pendant deux semaines, l'homme politique et son équipe avaient sillonné, toute sa circonscription politique, la chaleur, l'engouement était perceptible. Au final, la liste conduite par ABC comme aime l'appeler ses proches, avait fait carton plein, la seule liste qui avait sauvé l'honneur au PDG au niveau de la capitale.
La formation du nouveau gouvernement est intervenue, la composition des bureaux des conseils municipaux, l'homme de terrain était loin des propositions du parti de masse. Normal, c'est le parti qui choisit ces hommes.
Il ne baisse pas les bras, il est régulièrement sur le terrain politique, il multiplie les rencontres, avec pour objectif de galvaniser les militants et militantes pour qu'ils ne baissent pas les bras, car un militant doit être comme un soldat toujours prêt aller à l'affront, tel est le leitmotiv que lance chaque fois , l'ancien ministre. Tenez, il y a deux mois par décret du distingué camarade Ali Bongo Ondimba, l'homme de terrain venait d'être nommé membre du bureau permanent du Parti Démocratique Gabonais, comme pour dire que les efforts fournirent commence par trouver satisfaction. Parce qu'il est constamment sur le terrain, il a un langage vrai et c'est un homme des actes. Lors d'une de ses sorties sur le terrain au rond-point d'Awendjé voici un extrait de son allocution « Les gouvernements qui se sont succédé ont, pour la plupart, largement été animés par les PDGistes.
Cette longévité au pouvoir ne constitue pas un fait anodin. Au contraire, elle nous rend comptables du passé et nous met, pour l'avenir, devant la nécessité de nous dépasser, d'être encore plus compétitifs sur le marché des idées et au niveau des résultats de notre action, pour prétendre au maintien du pouvoir. N'en déplaise aux béni-oui-oui et autres flatteurs, aux partisans des intrigues, aux partisans sans substance et qui n'ont jamais rien prouvé, y compris lors des élections. Il nous faut, nécessairement, nous remettre en cause sans renier d'où nous venons ». Le nouveau patron du parti dans le quatrième arrondissement connait bien le terrain, il est la clé d'entrée dans cette circonscription, plus que jamais incontournable, sans lui le PDG est à terre dans cette zone, donc sa nomination n'est pas fortuite pour les responsables du Parti. Pour preuve lors de dernières joutes électorales, le PDG a été laminé au troisième arrondissement par le CLR. Certains ont même perdu leurs prestigieuses fonctions.
Pour ABC « il faut que les uns et les autres arrêtent de penser qu'ils sont plus PDGistes que les autres » Et d'ajouter que « tout ce qui est ancien n'est pas à jeter improprement comme on le fait d'un papier jetable. Tout ce qui est nouveau, n'est pas forcément, gage de fidélité et de loyauté, et encore moins d'expérience, qui ne s'acquiert que par la durée ». Le PDG doit désormais apprendre à récompenser ceux qui font le travail du Parti, jour et nuit au risque de leur vie et celle de leurs proches.
