Le gouvernement a récemment annoncé le gel des concours pour une durée de trois ans, alors que les dates des concours d’entrée aux Ecoles normale des instituteurs (ENI) et à l’Ecole normale supérieure (ENS) session 2018, avaient déjà été fixées. Du coup, la Convention nationale des syndicats du secteur éducation (Conasysed) s’interroge sur la tenue ou non de ces concours.
Les concours d’entrée aux Ecoles normale des instituteurs (ENI) et à l’Ecole normale supérieure (ENS) auront-ils lieu en 2018 ? Ainsi s’est interrogée la Convention nationale des syndicats du secteur éducation (Conasysed), dans un courrier adressé au ministre de l’Education nationale. Une question justifiée par le dilemme occasionné à cet effet.
Il y a quelques jours, les dates des concours d’entrée aux ENI et à l’ENS ont été fixées par l’Office des Examens et Concours ; soit, «du 17 au 18 juillet pour les ENI et du 19 au 20 juillet pour l’ENS», avait annoncé le ministère de l’Education nationale, soulignant que «les modalités de participation» seraient publiées ultérieurement. Or, le 21 juin dernier, le Conseil des ministres a décidé du «gel des concours, des mises en stage, des titularisations et avancement pour une durée de trois ans».
«Pour ce qui est de concours ENI et ENS, déjà programmés pour juillet 2018, ces concours auront-ils lieu ?», a demandé la Conasysed au ministère de l’Education nationale. Une question sur laquelle est vivement attendu le patron de ce département ministériel, Francis Nkea. Par ailleurs, la confédération syndicale a rappelé que «la dernière fois que le concours interne d’entrée à l’ENS devait avoir lieu, c’était les 24 et 25 juin 2016. Malheureusement, il a été reporté sine die».
Tout comme la Conasysed a rappelé que le gel ou la non organisation desdits concours sont en violation de la loi gabonaise (article 144 de la loi 1/2005 portant statut général de la Fonction publique et disposant que «la formation et le perfectionnement sont un droit et un devoir pour l’agent public permanent») ; ainsi que de la recommandation OIT/Unesco de 1996, concernant la «condition du personnel enseignant».