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Gabon : 140 milliards d’économie avec les mesures d’austérité (ministre)
Publié le samedi 7 juillet 2018  |  Agence de Presse Africaine
Jean-Fidèle
© Gabon Review par DR
Jean-Fidèle Otandault, le ministre d’Etat en charge du Budget et des Comptes publics.
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Libreville (Gabon) - Le ministre gabonais du Budget et des Comptes publics, Jean-Fidèle Otandault a affirmé que la mise en œuvre des mesures d’austérités annoncées devrait permettre de réaliser une économie d’environ 140 milliards de f c fa sur l’exercice budgétaire 2018.

Selon lui, ces mesures de redressement des finances publiques sont le résultat de la réduction des effectifs de la présidence de la République, de la taille du gouvernement d’au moins 25%, de la baisse des effectifs des cabinets ministériels qui passeront de 24 personnes à 16 personnes entraînant une réduction des effectifs équivalent à 336 personnes dans ces cabinets, ainsi que de la suppression des postes de 2ème adjoint dans toute l’administration (secrétaire général adjoint 2, directeur de cabinet adjoint 2 et directeur général adjoint 2).

M. Otandault a poursuivi en indiquant que le gouvernement est allé plus loin en prenant des mesures audacieuses, notamment la décote sur les hauts salaires de la fonction publique, la radiation des agents en abandon de poste ou de maladie longue durée.

Pour lui, toutes les niches pouvant apporter une économie substantielle au budget de l’Etat ne seront pas épargnées.

« La suppression des présalaires pour les administrations financières, soit 850 personnes concernées, dénonciation des contrats pour les agents contractuels âgés de plus de 60 ans, la mise en œuvre d’un plan de départ volontaire de la fonction publique, assortie de mesures d’accompagnement et la réalisation d’un audit du fichier de la solde de la fonction publique », a ajouté le ministre du Budget, très enthousiaste en égrenant ces chapelets de décisions.

Certains syndicats ont déjà annoncé qu’ils ne se plieront pas à ces mesures qu’ils qualifient d’unilatérales.

« Nous n’acceptons pas de payer la note, alors que ce sont eux qui ont amené le pays au bord de la banqueroute », a réfuté Patrick Mombo, membre influent de la centrale syndicale Dynamique unitaire.



PIM/te
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