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Les mesures d’austérité assombrissent davantage l’avenir du Gabon d’après un mémorandum puant écrit par le camp Jean Ping
Publié le vendredi 6 juillet 2018  |  Gabon Actu
Jean
© Autre presse par DR
Jean Ping ,leader de l`opposition gabonaise.
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Libreville – Dans un mémorandum accablant commis contre le régime d’Ali Bongo, le cabinet de l’opposant Jean Ping relève les carences et incohérences des mesures d’austérité prises d’après lui pour assombrir davantage l’avenir du pays déjà incertain.

Les mesures d’austérité prises le 21 juin dernier en conseils des ministres ( baisse de salaires, gel des concours et de recrutements dans la fonction publique, mise à la retraite des fonctionnaire atteints de maladies de longue durée, entre autres) pour réduire le train de vie de l’Etat, constituent pour l’ancien candidat malheureux à la présidentielle de 2016, des graves turpitudes des gouvernants encore appelés : « émergents ». Une « vile » manière dit-il de masquer leurs « gestion calamiteuse et corruption endémique » ayant cours depuis l’arrivée au pouvoir du Président Ali Bongo Ondimba en 2009.

« Alors que les conditions de vie actuelles sont accablantes comme on le sait, ces mesures assombrissent davantage l’avenir, en raison des implications sur le futur du pays », mentionne le mémorandum qui rejette par ailleurs le dites mesures.

Outre les recrutements massifs et improvisés dans la fonction publique depuis une décennie, le document dénonce également le niveau d’endettement abyssal (plus de 64% du PIB) du Gabon. Un endettement galopant qui « représente une hypothèque sur les générations futures ».

Dans la suite de sa critique, le mémorandum indique que « faute d’avoir su gérer les recettes publiques, alors le pays connaissait une conjoncture favorable, le régime en place s’est enfermé dans un cercle vicieux en recourant de plus en plus à l’endettement pour financer un déficit devenu chronique ».

Le document a enfin analysé que, entre 2009 et 2017, « les ressources d’emprunt ont progressé de 149% en moyenne ; en 2015 le plafond de 1067 milliards de FCFA a été franchi ».

Camille Boussoughou
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