Libreville – La directrice régionale de L’OMS pour l’Afrique, le Dr Matshidiso Rebecca Moeti s’est rendue mercredi au centre de santé de Nzeng Ayong pour vérifier l’effectivité de la mise en œuvre des mesures présidentielles sur la gratuité de la santé, notamment les accouchements.
En compagnie du ministre de la Santé, Denise Mekam’ne, Elle a été reçue par le directeur régional de la Santé et le médecin chef du centre de santé.
Pendant une trentaine de minutes, elle a visité les différentes services de ladite structure, à savoir la néonatologie, le service de vaccinations pour la mère et l’enfant, le service des consultations, l’accueil, etc.
Au sortir du centre de santé, le Dr Matshidiso Moeti a expliqué les raisons pour lesquelles elle s’y est rendue.
« C’est un centre de soins de base, c’est-à-dire un centre de premier contact entre la santé et les populations. Ce centre situé dans l’un des plus grand quartiers joue un rôle très important dans la prévention parce qu’on y exécute des programmes tels que la vaccination, le suivi du statut nutritionnel des enfants et les conseils aux mamans et le suivi des femmes enceintes », a indiqué la directrice de l’OMS Afrique.
Selon elle, le centre de santé de Nzeng Ayong obéit aux normes édictées par l’organisation mondiale de la santé (OMS).
« A partir de tels centres, on peut facilement orienter les patients vers les CHU. Ce qui démontre de son importance. Je pense que ce qui se passe dans ce centre est à encourager », a-t-elle poursuivi.
L’OMS joue un rôle de conseiller et d’appui technique mais aussi de plaidoyer auprès des bailleurs de fonds afin d’aider les pays à mettre en place de bonnes politiques sanitaires, profitables aux populations.
Cependant, le personnel du centre de santé de Nzeng Ayong a plaidé pour que la structure sanitaire dans laquelle il professe soit agrandie en raison de l’importance de la population qu’il traite chaque jour.
« Il est évident que ce centre devient exigu ! A l’époque de sa construction, la population n’était pas celle qu’elle aujourd’hui et nous pensons évidemment qu’il faut aller vers une vision d’extension et de renforcement des capacités. C’est ça toute l’utilité de la visite de Mme la directrice régionale de l’OMS Afrique ; regarder, évaluer, pour avoir une idée juste de ce qu’il se passe au Gabon », a réagi Denise Mekam’ne avant de dévoiler que le Gabon organisera prochainement une conférence sur la santé et l’environnement en octobre prochain.