La cité SNI (Société nationale immobilière), dans la ville de Mouila, le chef-lieu de la province de la Ngounié (Sud), croupit sous le poids des ordures ménagères, qui ne sont plus ramassées, de manière régulière, depuis plusieurs mois, par les services habilités à le faire, exposant ainsi la population à plusieurs risques sanitaires.
Les résidents de la cité SNI, dans le quartier Moukoumnabouala, vivent ces derniers temps avec les odeurs émanant de la poubelle créée de nulle part par des citoyens «inconscients». Ces derniers n’hésitent plus de jeter leurs ordures ménagères avec ou sans emballages à même le sol. Des riverains ont emboité le pas et la poubelle est sortie de son "lit", sans que les services de la voirie ne daignent réagir.
Malgré le rappel à l’ordre des voisins les plus proches du site, de manière à conscientiser ceux qui viennent déverser les ordures, rien n’y est fait. D’ailleurs, il n’est pas rare de voir des enfants poussant des brouettes d’ordures sans un moindre sachet d’emballage. Pire, les chiens errants et autres animaux domestiques, ainsi que des oiseaux, élisent domicile sur les lieux, éparpillant les détritus sur la voie secondaire et vers des maisons voisines.
Pourtant en de telles circonstances, les services de la mairie en la matière ne pouvaient se faire prier pour rendre le milieu salubre, alors qu’ils disposent d’un tractopelle, de deux camions bennes pour la circonstance, tous visibles dans la ville, s’est indigné un habitant désemparé.
En attendant, les résidents continuent à subir le martyr imposé par cette poubelle aux odeurs nauséabondes, une cohabitation impensable, les mouches faisant leur effet. Une autre poubelle est décriée par des riverains au niveau du marché central, dans le même arrondissement, non loin de la place des fêtes.