Le ministère de l’Equipement, des Infrastructures et des Mines, organise, le vendredi 06 Juillet prochain, la journée nationale de l’or sous les thèmes «L’or, substance stratégique», «Monétisation de l’or : enjeux et perspectives en zone CEMAC», entre autres, en vue de promouvoir le cadre légal relatif à la filière aurifère, annonce l’AGP.
Selon le service de communication dudit ministère, cette journée vise l’amélioration de la gouvernance minière, avec la capitalisation du retour d’expérience des opérateurs et usagers, le changement dans les relations entre opérateurs, populations et administrations.
Il sera également question, pour les acteurs de ce secteur, de se pencher sur une meilleure mise en œuvre de la législation minière par opérateur et une bonne implication de la population, des Organismes non gouvernementaux et tout acteur concerné.
La journée de vendredi prévoit 4 thèmes principaux, notamment «l’or, substance stratégique», «la monétisation de l’or : enjeux et perspective en zone CEMAC», le «Défis et perspectives de la filière de l’or au Gabon», et les «Témoignages des différents».
Chaque thème a un objectif spécifique et des résultats escomptés, souligne le Ministère des Mines.
Rappelons qu’en 2011, l’Etat gabonais avait mis en place la Société Equatoriale des Mines (SEM), avec pour filiale le Comptoir gabonais de la Collecte de l’Or (CGCO). Aussi, l’activité aurifère a été caractérisée au premier trimestre 2017, selon le conseil des ministres du 17 juillet 2017, par des contre performances avec une valeur marchande de 106 kilogrammes et 33 lingots, soit 2.2 milliards de francs CFA. Une perte au niveau de la production de plus de 60%. Concernant les ventes, la substance a chuté de plus de 54%.
Le gouvernement gabonais, dans sa stratégie de diversification des sources de croissance, a décidé de mettre un accent sur la production de ce minerai dont les performances au niveau national restent encore marginales.
Dans sa feuille de route, le Ministère des Mines s’est fixé un objectif de 10 mines sur l’ensemble des sites à gisement moyen pour cette année. A ce jour, cinq permis ont déjà été attribués à des opérateurs internationaux. L’un des sites en production a d’ailleurs reçu une délégation gouvernementale dans le Moyen-Ogooué.
Le gouvernement, dans la même veine, propose également d’installer une raffinerie d’or dans la zone économique à régime privilégié de Nkok. L’implantation de cette usine, assurent les autorités, sera assortie d’un nouveau cadre normatif.
Avec des réserves dont les estimations tournent autour de 50 tonnes, les autorités entendent dynamiser les efforts des artisans miniers, en mettant à leur disposition, un fonds de rachat d’or auprès des petits orpailleurs locaux.