Au Gabon, après les syndicats, ce sont les partis politiques qui commencent à réagir pour déplorer les mesures d'austérité prises par le pouvoir en vue de réduire le train de vie de l'Etat. Le gouvernement a notamment annoncé la réduction des effectifs à la présidence de la République et dans les ministères, les voyages en première classe sont désormais interdits, les recrutements suspendus pendant trois ans, ainsi que les concours d'entrée dans les écoles de formation.
Président d'un parti socialiste, Léon Mbou Yembi qui se prévaut d'être l'un des rares opposants n'ayant jamais été aux affaires avec les Bongo, qualifie ces mesures de « simple rigolade ».
La solution efficace est, selon lui, le rapatriement des capitaux placés dans les paradis fiscaux par tous les dirigeants passés à l'opposition ou restés au pouvoir. « Qu’il fassent rapatrier dans les plus brefs délais les milliards détournés au peuple gabonais. Qu’ils vendent leurs châteaux, leurs hôtels et restaurants. Ça nous permettra de rembourser la dette extérieure de l’Etat gabonais et financer la dette intérieure… »... suite de l'article sur RFI