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Législatives 2018 : Des candidatures en perspectives
Publié le mardi 3 juillet 2018  |  Agence Gabonaise de Presse
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© Autre presse par DR
Mise en place du CGE : l’Opposition n’arrive toujours pas à s’accorder
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Les élections législatives, qui se profilent à l’horizon, pourraient enregistrer plusieurs candidatures, au regard de l’engouement constaté, au sein des formations politiques et l’intérêt qu’elles suscitent chez les potentiels candidats titulaires et indépendants.

À la veille des élections législatives dont la date reste à déterminer par le Centre gabonais des élections (CGE), les états major politiques sont en ébullition. Ils recherchent, chacun du moins, ceux de leurs militants capables de défendre honorablement les couleurs du parti ; d’où les investitures des candidats, en interne, en vue d’avoir soit la majorité, soit un nombre important d’élus voire espérer constituer un groupe parlementaire une fois à l’Assemblée nationale.

De sources concordantes, des tractations seraient en cours. Les partis politiques, bien que concentrés dans l’opération d’enrôlement, auraient enregistré un grand nombre de candidats à la candidature, lesquels désirent défendre leurs couleurs. D’autres auraient déjà un nombre de candidats bien déterminés qui seront investis, le moment venu.

Le Parti démocratique gabonais (PDG, au pouvoir), pourrait présenter 143 candidats sur les 143 sièges, l’objectif étant d’assurer une majorité à l’Assemblée nationale au président du parti, Ali Bongo Ondimba, par ailleurs Chef de l’Etat gabonais. Une majorité qui lui permettra également de faire passer des projets et propositions de textes de loi qui cadrent avec son programme politique notamment, l’Egalité des chances, et le Plan de relance de l’économie (PRE), tous, extraits du plan stratégique Gabon émergent (PSGE).

Le parti d’Opposition « Les Démocrates », créé par l’ancien président de l’Assemblée nationale, Guy Nzouba Ndama entend, quant à lui, présenter 70 à 80 candidats sur 143 sièges, pour maximiser ses chances dans la course au palais Léon Mba, siège de l’Assemblée nationale. Il compte également avoir une représentation forte à la première chambre du parlement, ou à défaut un groupe parlementaire pouvant lui permettre de servir de contre pouvoir dans l’hémicycle.

Autre parti politique d’Opposition, mais modérée, qui nourrit l’ambition d’avoir des élus, est Démocratie Nouvelle (DN), dirigé par l’ancien député PDG de la commune de Bitam, au nord du Gabon, René Ndémézo’Obiang. Avec en prévision, lui aussi, 70 à 80 candidatures sur les 143 sièges, cette formation politique, qui a du reste, pris part au dialogue politique d’Angondjé convoqué par le président de la République, Ali Bongo Ondimba au lendemain de la proclamation des résultats de la dernière élection présidentielle sanctionnée par des violences postélectorales, Démocratie nouvelle entend certainement user de sa représentativité, pour faire passer son projet politique républicain dans l’ensemble des circonscriptions politiques où sera représenté le parti.

Outre les formations politiques, les élections législatives à venir devraient également connaître une forte participation des candidats indépendants. Ces derniers, qui devraient être soutenus par des mouvements associatifs, visiblement sur le terrain. Ils entendent imposer leur loi, tout en espérant de faire adopter, au parlement, leur programme politique, du moins, sur le plan législatif. C’est le cas de l’Association des jeunes émergents volontaires (AJEV), dirigée par le directeur de cabinet du président de la République, Brice Laccruche Alihanga, qui entend présenter un grand nombre de candidats, dans les circonscriptions où elle est présente.

La perspective des candidatures multiples aux élections législatives à venir n’est pas fortuite. Elle s’expliquerait notamment par la volonté de certains à intégrer le palais Léon Mba et concrétiser un rêve politique : devenir député, le retour du scrutin à deux tours, qui est une possibilité de remporter l’élection, ainsi que la volonté qui anime la majorité présidentielle et l’opposition, d’asseoir son pouvoir, en prenant le contrôle de l’Assemblée nationale.

SN/SM/FSS
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