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Ben Moubamba: «je me rends compte qu’ils m’ont nommé pour me discréditer»
Publié le lundi 2 juillet 2018  |  Gabon Media Time
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© 20minutes.fr par DR
Le Vice-Premier Ministre, Ministre de l`Urbanisme, de l`Habitat social et du Logement reçu par le Président de la République de Côte d’Ivoire
Mardi 25 juillet 2017. Abidjan, Présidence. Le Président de la République de Côte d’Ivoire , S.E.M. Alassane OUATTARA, s’est entretenu avec le Vice-Premier Ministre, Ministre du l’Urbanisme, de l’Habitat social et du Logement, M. Bruno Ben MOUBAMBA (photo).
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Dix mois après son éviction du gouvernement, l’ancien Vice-Premier ministre, ministre du l’Urbanisme, de l’Habitat social et du Logement, Bruno Ben Moubamba, revient timidement sur les conséquences de son choix politique au sortir des élections présidentielles de 2016. Dans un récent post publié, ce samedi 30 juin 2018, sur sa page Facebook, le montrant à Moabi, dans la province de la Nyanga, l’homme politique dévoile enfin les raisons de son entrée au gouvernement.

Sorti de son hibernation à l’occasion d’un point de presse qu’il a animé il y’a quelques jours, le président de l’Alliance pour le changement et le renouveau (ACR), multiplit les sorties tout comme les déclarations fracassantes contre son allié hier Ali Bongo Ondimba.

À un journaliste qui lui a posé la question de savoir si l’homme d’État, incompris, qu’il prétend être ne souffre finalement pas du «syndrome du Maréchal Pétain» du fait de son ralliement à la majorité, il a répondu avec panache, «avant de soutenir Ali Bongo je n’avais pas de problème avec les gabonais. Mais moi j’ai un sens de l’Etat, j’ai vu loin, je n’ai pas trahi la nation et je ne regrette rien!», avait-il lancé.

«Il n’y a qu’au Gabon qu’on pense que travailler avec son adversaire est un crime, presque un péché incroyable. Les gabonais ne me comprennent pas encore parce-qu’ils adorent les criminels rituels, les voyous, et les assassins au détriment de ceux qui agissent, qui ont le sens de l’Etat et le sens du sacrifice», avait-il poursuivi.

Comme une prémonition, Bruno Ben Moubamba, s’est retrouvé quelques jours plus tard à Moabi, dans le sud-ouest du Gabon, auprès des siens, où, comme un mea-culpa, il a précisé : «finalement je me rends compte qu’ils m’ont nommé pour me discréditer, me tuer politiquement avant de le faire physiquement».

Pour beaucoup de gabonais, le candidat malheureux à la présidentielle de 2016 a perdu toute crédibilité, ce revirement à 90 degré sonne plutôt comme une invite au vote de son parti aux élections législatives de cette année. Stratégie politique pour reconquérir son électorat où pas, l’avenir nous en dira un peu plus sur les réelles intentions de ce leader politique controversé.
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