Nommé le 4 mai dernier au sein du gouvernement Issoze Ngondet III, au poste de ministre du Travail, de l’Emploi et de la Jeunesse, chargé de la formation professionnelle, Arnauld Calixte Engandji Alandji, s’est rendu le samedi 23 juin 2018, à Okondja (Haut-Ogooué), pour officiellement se présenter aux siens. Devant une foule immense venue l’accueillir, ce natif du département de la Sebe Brikolo a profité de l’occasion pour s’exprimer sur le climat de division qui prévaut dans ladite localité.
C’est devant des milliers de personnes venues des quatre coins du pays que le jeune leader politique a tenu à éclairer l’opinion sur ses ambitions et sa vision politique. Ainsi, devant un parterre de responsables politiques et administratifs de la province dont l’ancien ministre Luc Oyoubi et Karine Arissani, il a évoqué la nécessité d’unir les fils et filles du département pour un développement efficient au service des populations.
Aux multiples plaintes des riverains qui ont fustigé les querelles intestines entre leaders politiques de la localité, le gouvernement a répondu sans ambages qu’un sursaut d’unité état nécessaire pour la construction du village. «Après ma nomination, je me suis rapproché des aînés. J’ai eu près de deux mois pour faire un constat. Un constat de tristesse et de désolation», a-t-il indiqué.
Des bisbilles qui, selon Arnauld Calixte Engandji Alandji ne sont nullement profitable au développement de la contrée, en justifier les conditions sanitaires déplorables dans lesquelles vivent ses concitoyens du département. «Nous sommes fatigués des querelles. Nous n’avons vraiment plus besoin de ça ! Il est temps que l’unité entre les fils du département revienne. C’est un mal nécessaire pour le développement d’Okondja. Mais frères et moi ici présents n’avons pas de problème entre nous. Le problème se situe à votre niveau. Vous vous devez de prendre de la hauteur pour ramener la sérénité dans le village», a-t-il martelé.
Celui qui s’érige désormais en modèle de rupture avec des vieilles pratiques, a convié les populations locales à s’affranchir de la dépendance à laquelle les assignent les hommes politiques en les invitant à s’autonomiser. Un appel qui a été suivi de plusieurs dons parmi lesquels, la réfection d’une maternité, des équipements pour une épicerie, un cybercafé et des débroussailleuses.