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Crimes rituels: «Il faut arrêter ça !», dixit Louis Gaston Mayila
Publié le mercredi 27 juin 2018  |  Gabon Media Time
Louis
© Autre presse par DR
Louis Gaston Mayila,président sortant de l`Union pour la nouvelle République (UNPR)
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Dans le cadre d’un entretien qu’il a accordé le jeudi 21 juin dernier à Gabon Media Time, sur le concept de la réconciliation nationale qu’il a longtemps théorisé, Me Louis Gaston Mayila, président de l’Union pour la nouvelle République (UPNR), s’est également exprimé sur la situation de l’insécurité qui prévaut actuellement à Libreville et à l’intérieur du pays.

Considéré comme un fléau instoppable, la sempiternelle question de crimes rituels n’a pas fini de faire couler encre et salive. En période électorale, notamment à la veille des législatives de cette année, depuis quelques temps, ce phénomène refait surface.

Appelé à se prononcer sur la question, cet ancien soutien de Jean Ping, a fermement condamné cette vilénie tout en arguant qu’aucun camp politique ne possède le monopole de ces actes. «Nous voulons aller aux élections, il paraîtrait que d’autres pensent qu’il faut tuer pour y aller. Mais cela n’est pas l’apanage d’un camp, c’est tout le monde. Il faut arrêter ça !» a-t-il martelé.

En guise de dénouement, Me Louis Gaston Mayila a proposé notamment comme solution, plus de vigilance de la part des parents. Il a par ailleurs appelé les responsables des établissements à aménager des horaires favorables au retour des apprenants à leur domicile avant la tombée de la nuit afin qu’ils ne soient plus des «victimes expiatoires de ceux qui pensent que le sang donne le pouvoir. Ce qui est faux!», a-t-il poursuivi, avant d’ajouter que «le véritable sang qui donne le pouvoir c’est celui qui circule dans les veines, pas celui d’autrui».

Depuis des années, le Gabon connaît un phénomène macabre : celui des crimes rituels. Des personnes sont assassinées avec une cruauté inouïe et leurs organes prélevés pour assurer à leurs commanditaires pouvoir et richesse. Maintes fois dénoncée, la course aux «organes du pouvoir» s’emballe et s’enlise sans que les autorités ne puissent réagir par des sanctions sévères. Dans bien des cas, les victimes ont souvent dénoncés l’impunité dont bénéficient les auteurs ou les commanditaires de ces crimes.
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