L’Union. Président Embinga, vous rentrez du Cameroun où les Panthères du Gabon ont pris part au dernier tour cycliste international de ce pays. Deux cyclistes gabonais seulement, Moulengui et Ngandamba, ont terminé la compétition. A quoi peut-on attribuer cet état de chose?
Maurice Nazaire Embinga : Nous pensons que c’est le manque de travail, puisque tous les cyclistes sont encadrés. Gleen Morvan Moulengui et Geoffroy Ngandamba ont le même encadrement, le même travail et les mêmes per diems que le reste des coureurs (Maroga, Anguilet, Tchouta et Moukagni). Nous pensons que les uns aiment le travail et leur pays, d’autres s’intéressent plus à l’argent. Pendant la Tropicale Amissa Bongo et les autres compétitions, ce sont les deux qui terminent les épreuves, contrairement aux autres. Nous pensons que nous avons des paresseux et ceux qui s’adonnent au travail.
N’y a-t-il pas de solution à cette situation ?
La solution est simple. Nous constatons, nous regardons, après nous réfléchissons. Raison pour laquelle nous avons changé de capitaine de l'équipe nationale dont le brassard échoit maintenant à Geoffroy, qui a pour adjoint le petit Gleen Morvan. Nous avons, par ailleurs, décidé de ne plus leur donner tout le montant des primes qu’ils reçoivent avant la compétition. Ils auront dorénavant la moitié avant le départ, le reste après la compétition. Le reste des primes de ceux qui ne terminent pas le tour...