Placé en détention provisoire en janvier 2017 dans le cadre d’une instruction judiciaire pour détournements de fonds publics, Étienne Dieudonné Ngoubou doit être libéré. C’est l’avis du Groupe de travail sur la détention arbitraire de l’ONU, qui juge cependant que la comparution de l’ex-ministre du Pétrole devant un juge de droit commun n’a pas porté atteinte à ses droits.
Dans un avis rendu le 21 juin dernier, le Groupe de travail des Nations unies sur la détention prend fait et cause pour Étienne Dieudonné Ngoubou, l’ancien ministre gabonais du Pétrole en détention provisoire à la prison centrale de Libreville depuis le 12 janvier 2017 pour des soupçons de détournement de deniers publics.
L’avis exhorte le gouvernement gabonais à « libérer immédiatement » le détenu et à lui accorder « le droit d’obtenir réparation sous la forme d’une indemnisation » tout en lui assurant « des soins médicaux appropriés et nécessaires ».... suite de l'article sur Jeune Afrique