Baisse des revenus des fonctionnaires, gels des recrutements publics pendant trois ans, audit de la masse salariale... Dans un contexte économique difficile, le Gabon vient d'annoncer une série de mesures destinées à réduire le coût de fonctionnement de l'État.
« C’est une déclaration de guerre et notre riposte sera à la hauteur de la menace », vitupère Jean Rémy Yama, président du syndicat Dynamique unitaire. Le front social gabonais pourrait s’embraser dans les prochains jours, à la suite des décisions prises par le gouvernement pour réduire le train de vie de l’État.
Le 21 juin, le conseil des ministres a en effet adopté une loi de finances rectificatives augmentant le budget 2018 de 99,5 milliards de francs CFA (+3,7%) par rapport à l’enveloppe initiale, l’amenant à 2773,2 milliards de FCFA (4,2 milliards d’euros). Ce texte réduit les dépenses de 36,5 milliards de FCFA (55,6 millions d’euros), dont celles du personnel qui dévissent de près de 69 milliards (105,2 millions d’euros) tandis que d’autres progressent.... suite de l'article sur Jeune Afrique