Le champion international Gabonais de taekwondo, Anthony Obame, sera l’attraction de la 23e édition de la Grande nuit des arts martiaux du Gabon où il devrait apparaître en avant première, a annoncé, le 5 mai 2014, Manfoumbi Mombo Wapacha, principal promoteur de cet évènement.
Les éditions de la Grande nuit des arts martiaux du Gabon se suivent mais ne se ressemblent pas, en ce sens qu’à chaque organisation les promoteurs s’attèlent à trouver une particularité. En tous cas, tous les amoureux des arts martiaux qui avaient assisté à la récente édition avaient bien entendu Maitre Manfoumbi Mombo Wapacha, principal organisateur, leur promettre l’arrivée au Gabon d’Anthony Obame, en qualité d’invité d’honneur après le quadruple champion de judo Teddy Rinner.
L’annonce vient d’être officiellement confirmée. Bien plus, Manvoumbi Wapacha a livré un agenda qui annonce l’arrivée à Libreville le 16 mai prochain du champion du monde de Taekwondo et médaillé d’argent aux Jeux olympiques de Londres en 2012.
Il ne s’agira pourtant pas d’une simple ballade pour Anthony Obame qui aura fort à faire dans un combat réel face à un certain Mahama Cho, 3e mondial de Taekwondo et 1er du Grand prix de Manchester en Angleterre. Un combattant que le Gabonais connait pour l’avoir rencontré une fois dans d’autres épreuves.
En prélude à ce duel des champions sans merci, douze disciplines sportives locales évolueront, en démonstration, sur le tatami. Il s’agit entre autres de la lutte traditionnelle, la boxe, le qwan ki do, la self-defense, le kung-fu Shaolin, le taekwondo, le karaté do, le kung-fu wushu, le full-contact, le judo et le tonfa.
Pour l’organisation de cette compétition qui devrait rassembler la grande famille des pratiquants des arts martiaux du Gabon et consolider les liens des uns et des autres, Manvoumbi Wapacha, selon des sources concordantes, ne devrait plus toucher les 150 millions de francs de budget annuel en liquidité comme lors des précédentes éditions du fait des atermoiements enregistrées ces derniers temps.
Tout se dessine comme si les plus hautes autorités du pays auraient entendu les nombreuses plaintes des pratiquants et décidé de payer elles-mêmes les fournisseurs de cet évènement dont un trophée porte, depuis deux éditions, le nom du président de la République. Ainsi, les compagnies aériennes qui transporteront les délégations étrangères d’Afrique et d’Europe, ainsi que les hôtels et les agences de transport recevraient des virements du trésor public.
Plus rien ne sera comme avant lorsqu’il fallait courir derrière le «Shian Wapi». Des rumeurs récurrentes indiquent que l’ex-Cocan (Comité d’organisation de la CAN 2012) devenu Commission nationale pour l’organisation des évènements sportifs à caractère international, aurait été choisi pour chapoter ce grand challenge dès l’an prochain afin d’éviter la gabegie financière que clament certains pratiquants.