Soucieux de la sécurité alimentaire quant à l’utilisation des produits phytosanitaires dans la sous-région de l’Afrique centrale, l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) et le Comité inter-état des pesticides d’Afrique centrale (CPAC) devraient signer prochainement un accord de partenariat.
A Libreville, une rencontre a eu lieu jeudi 21 juin entre Hélder Muteia, le coordonnateur du Bureau sous-régional de la FAO pour l’Afrique centrale, et Auguste Itoua, le nouveau directeur général du CPAC, l’organe spécialisé de la Cemac chargé, entre autres, de l’assainissement de la production agricole et de la préservation de la santé des consommateurs locaux et celle de l’environnement. Les deux responsables envisagent de travailler de concert sur la question de l’utilisation des produits pesticides en Afrique centrale. Un sujet de préoccupation pour leurs organismes respectifs. A la FAO, l’on évoque déjà la possibilité d’une signature de partenariat, entrant dans le cadre de la mission principale de l’organisme onusien : l’éradication de la faim, la malnutrition et la pauvreté.
L’objectif de ce futur partenariat, précise le communiqué de la FAO au Gabon, est «la promotion de l’utilisation efficace et raisonnée des pesticides homologués en vue de réduire au maximum les risques potentiels sur la santé humaine et l’environnement».
Pour Hélder Muteia, il s’agira notamment d’initier un partenariat avec un des différents acteurs impliqués dans le développement de l’agriculture dans la sous-région, en vue de «mutualiser les efforts» dans le secteur dans l’objectif d’atteindre de meilleurs résultats visant à accompagner les Etats à assurer la sécurité alimentaire et nutritionnelle des populations.
La signature de ce partenariat à venir devrait aboutir à l’élaboration d’un projet commun entre la FAO et le CPAC, qui sera soumis aux bailleurs de fonds.