Libreville - Le directeur général adjoint du Centre national anti-pollution, Emmanuel Bayagni, a procédé, vendredi à Libreville à la clôture de l’atelier de lancement national du projet « Observatoire intégré Santé-environnement et renforcement du cadre juridique et institutionnel pour une gestion saine des produits chimiques et déchets dangereux (Chemobs africains) » au Gabon.
Consacré à la réflexion sur la gestion des produits chimiques et déchets au Gabon, cet atelier avait pour objectif globale de lancer ledit projet en recommandant aux différentes parties prenantes les tâches à effectuer afin de mener à bien ce projet multisectoriel et de doter le Gabon d’un observatoire intégré Santé-environnement.
Au terme de ces travaux qui ont réuni les experts de la santé, l’environnement et bien d’autres, les participants ont fait plusieurs recommandations.
A l’endroit du gouvernement, il est confié la tâche d’assurer le co-financement du projet Chemobs ainsi que son fonctionnement après la mise en place de l’Observatoire intégré Santé-environnement et de permettre au Comité technique interministériel Santé-environnement (CTISE) de superviser ledit projet.
Pour l’équipe Chemobs Gabon, il est demandé de finaliser le plan de travail conjointement pour la première année du projet et de prendre toutes les dispositions afin de partager les informations relatives à l’élaboration des rapports.
S’agissant de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et le Programme des nations unies pour l’environnement (ONU-E), il leur est recommandé d’accompagner le Gabon dans le processus de mise en place du projet pendant toute sa durée de cinq ans et de préciser l’ensemble des activités à réaliser au cours de chaque année du projet.
Et enfin, les participants invitent l’Etat gabonais à prendre toutes les dispositions, en coopération avec les industriels et les autres secteurs d’activités liés à l’utilisation des produits chimiques, pour la mise en œuvre du projet Chemobs Gabon.
Le directeur général a, pour l’occasion, rassuré les participants de la détermination du Chef de l’Etat quant à la question de gestion des produits chimiques et déchets au Gabon. « Le président Ali Bongo Ondimba, a instruit le gouvernement à, d’une part, prendre toutes les dispositions, en coopération avec les industries et les autres secteurs d’activités connexes, pour la mise en œuvre des recommandations formulées ou priorités définies au cours de vos assises et, d’autres part, d’envisager l’adoption d’une règlementation spécifique relative aux produits chimiques et déchets dangereux permettant ainsi au Gabon de réaffirmer ses engagements internationaux en la matière », a-t-il déclaré avant de conclure que « je reste persuadé que les éléments techniques identifiés au cours de votre réflexion mettront en cohérence les outils nécessaires à l’élaboration d’une stratégie nationale de gestion des produits chimiques et déchets dangereux ».