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Découverte macabre à STFO : le corps n’est pas celui de Moussavou Bouanga Jairna Carmen
Publié le samedi 23 juin 2018  |  Agence Gabonaise de Presse
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Contrairement à ce qui a été évoqué dans les réseaux sociaux, le corps en état de décomposition avancé, découvert le mercredi 20 juin dernier dans une broussaille au quartier Rio, n’est pas celui de Jairna Carmen Moussavou Bouanga, confient des responsables et étudiants de l’IUSO.

Jairna Carmen Moussavou Bouanga, étudiante en cours initial à l’Institut universitaire des sciences de l’organisation (IUSO) est bien vivante. Une information confirmée par les étudiants et responsables de cet établissement supérieur, que nous avons rencontrés ce vendredi 22 Juin 2018.

Pourtant ce sont les effets de Jairna Carmen Moussavou Bouanga retrouvés près de la dépouille, qui ont fait penser qu’il s’agissait d’elle. Cependant, comment ses effets ont-ils fait pour se retrouver près du cadavre ? Selon le personnel de l’IUSO que nous avons interrogé et qui ont requis l’anonymat, le sac et les pièces d’identités de Jairna Carmen ont été jetés à cet endroit par des bandits qui l’avaient braqué le 28 Mai 2018.

‘’Cet endroit est considéré comme étant le cimetière des effets perdus. Car à chaque fois qu’une personne se fait agresser par des bandits, c’est dans ce lieu, qu’ils viennent jeter les affaires de leurs victimes’’, a expliqué un des responsables de l’établissement.

Toutefois, la photo qui circule dans les réseaux sociaux n’est pas celle de Jairna Carmen Moussavou Bouanga, mais plutôt celle d’une autre étudiante en cours initial à l’IUSO du nom de Mabicka. Cette dernière est également vivante, soutiennent les responsables de l’IUSO, qui s’étonnent des informations erronées qui circulent à son sujet. D’ailleurs, apprend-on, cette jeune fille présumée morte s’est rendue, jeudi 21 Juin, dans son établissement pour prouver qu’elle est bien vivante.

« Nous étions sous le choc, c’est la première fois que nous vivons ce genre de situation. La petite était là en pleurs et encore traumatisée. Mais on reste dans l’ignorance la plus complète. Hier même, elle a été conduite à la police judiciaire pour enquête », a confié un responsable.

Question : si le corps retrouvé n’est pas celui de Jairna Carmen Moussavou Bouanga, ni celui de Mlle Mabicka dont la photo circule sur les réseaux sociaux, qui est donc cette jeune fille décédée ? Pourquoi a-t-on retrouvé l’uniforme de l’IUSO près de la dépouille ? Serait-ce une étudiante l’établissement ?

Interrogés à ce sujet, les responsables de l’établissement nous ont confié, qu’il était impossible de dire si cette personne retrouvée morte, appartenait à leur établissement. Chose étonnante, car sur la base du registre des étudiants, il serait très facile pour les responsables de l’IUSO de dire à l’opinion nationale si ce cadavre est une étudiante de l’établissement ou non.

En effet, les effectifs de l’établissement étant bien connus, il suffirait de vérifier dans chaque filière, s’il y a des absentes. Ensuite, téléphoner ces absentes ou leurs parents/tuteurs, pour vérifier qu’elles sont bien en vie, comme cela a été fait avec Mlle Moussavou Bouanga. D’autant que la décomposition du corps pourrait dater d’une semaine environ.

Cette découverte macabre interpelle à plus d’un titre, les plus hautes autorités, notamment la police et la gendarmerie, qui auraient été saisis par les responsables de l’IUSO, quant à l’insécurité qui sévit autour de leur établissement.

« Depuis mercredi, les étudiants sont en colère parce qu’ils se font agresser régulièrement à la sortie des cours. C’est le ras-le-bol qui a amené les étudiants à ériger des barricades pour manifester leur mécontentement. Nous avons à mainte reprise sollicité leur aide, mais en vain. Il y a deux ans, un colonel nous demandait d’identifier les braqueurs, leur mode opératoire, s’ils fument, etc. Ce n’est pas sérieux. Ce n’est pas à nous qu’il revient de faire la chasse aux braqueurs. Nous sommes livrés à nous-mêmes », a déploré un responsable de l’IUSO.

L’IUSO est un établissement supérieur situé au centre de cinq quartiers sous intégrés, reconnus par les services de police et de gendarmerie, comme étant des zones à risques. Il s’agit notamment de la Sorbone, de Rio, la Peyrie, Atsib-Tsos et Avéa. Des quartiers où les braquages et agressions sévissent de jour comme de nuit.

CBO/JRB/SM/FSS
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