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Bientôt un observatoire intégré santé-environnement au Gabon
Publié le vendredi 22 juin 2018  |  Agence Gabonaise de Presse
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Libreville - Le Secrétaire général du ministère en charge de l’Environnement, Athanase Thanga Oyoubi a ouvert, ce jeudi à Libreville, les travaux d’un atelier sur le lancement du projet gestion saine des produits chimiques, intitulé « Observation intégré santé-environnement et renforcement du cadre juridique et institutionnel pour la gestion saine des produits chimiques et déchets dangereux en Afrique », a constaté l’AGP.

Organisé en collaboration avec l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et le Programme des Nations Unies pour l’environnement (ONU-E), organisme d’exécution du projet, ledit atelier, qui se tient sur deux jours, a pour but de mettre en place un observatoire intégré santé-environnement (Chemobs).

« Les échanges fructueux que vous aurez devraient permettre, à tout égard, de construire un observatoire intégré santé-environnement (Chemobs), qui sera en cohérence avec les objectifs du Plan stratégique Gabon émergent, tout en respectant les orientations des partenaires au développement », a déclaré le Secrétaire général du ministère en charge de l’Environnement, Athanase Thanga Oyoubi.

Projet du domaine multisectoriel, celui-ci a pour objectif général de « contribuer à l’amélioration de la protection de la santé et de l’environnement à travers le renforcement des institutions nationales, l’élaboration de plans d’actions et la mise en œuvre des interventions prioritaires en matière de gestion des produits chimiques et des déchets », a indiqué le représentant de l’OMS, Dr Aboubacar Inouah.

Subventionné par le Fonds pour l’environnement mondial (FEM), à hauteur de 10.5 millions de dollars soit plus de 5 milliards de francs CFA, le projet Chemobs sera mis en œuvre dans neuf pays d’Afrique sur 5 ans.

L’OMS assurera la mise en œuvre dans quatre pays francophones, notamment le Gabon, Madagascar, le Mali et le Sénégal ; et l’ « Africa Institute » sera chargé de son exécution dans les cinq pays anglophones dont l’Ethiopie, le Kenya, la Tanzanie, la Zambie et le Zimbabwe.

« Au terme du projet qui s’exécute simultanément dans les pays bénéficiaires sur une période de soixante jours, chaque pays sera invité à présenter les résultats obtenus », a souligné le directeur général du Centre national anti-pollution (CNAP), Emmanuel Bayani Ngoye, avant de préciser que « seuls les pays qui auront atteint les objectifs du projet bénéficieront des fonds additionnels pour la mise en cohérence de leur politique de gestion des déchets et produits chimiques dangereux ».

Pour rappel, le lancement de ce projet Chemobs est en effet, la mise en œuvre concrète de la Déclaration de Libreville sur la santé et l’environnement, produit de la première conférence des ministres africains en charge de la Santé et de l’Environnement, tenue à Libreville en 2008. « Le Gabon s’apprête d’ailleurs à accueillir dans quelques semaines, la 3ème conférence des ministres », a annoncé Athanase Thanga Oyoubi.

FA/CEM/SM/FSS
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