Libreville - L’opération de déguerpissement des occupants irréguliers des espaces publics de la commune d’Akanda, au nord de Libreville, continue, selon le constat fait, ce mercredi matin, dans cette commune où les engins ont détruit plusieurs installations dites anarchiques.
Les autorités de la communale d’Akanda justifient cette opération par l’arrêté numéro 14/63 du 08 mai 1963 fixant la composition du domaine de l’Etat et les règles qui en déterminent les modes de gestion et d’aliénation.
Selon les mêmes sources, cette opération vient à la suite d’un état des lieux, lequel a permis de mettre en évidence plusieurs types d’activités (débits de boissons, restaurations, motels, etc.), qui entraînent des vices tels que la recrudescence de la nuisance sonore, le non respect de la mesure de fermeture des débits de boissons à 22 heures, l’alcoolisme, l’usage des stupéfiants, la délinquance juvénile, des viols et agressions.
Cependant, certains déguerpis disent être en règle. C’est le cas de monsieur Bienvenu Ngandou qui a été victime, ce mercredi matin, de ce déguerpissement, non loin de la station petro au quartier Avorbam. « Nous sommes sur le titre foncier de l’ancien maire de Libreville Jean François Ntoutoume Emane et on vient nous déguerpir sans ménagement », a-t-il confié.
Cette opération de démolition et de déguerpissement a démarré le samedi 16 juin dernier, à la sablière et va se poursuivre sur toute la commune d’Akanda.