Libreville - Le ministre de la Culture, Alain-Claude Bilié-By-Nzé et son collègue du Travail Arnaud Calixte Engandji Alandji, étaient devant les vénérables sénateurs, mardi au siège du Sénat, où ils ont défendu respectivement les projets de loi portant statut de l’artiste en République Gabonaise et celui portant modification du code du Travail.
Le ministre d’Etat, ministre de la Culture Alain-Claude Bilié-By-Nzé a présenté, dans son exposé des motifs, aux sénateurs membres de la Commission des Affaires Culturelles, Sociales et de la Communication, le projet de loi portant statut de l’Artiste en République Gabonaise.
« Il s’agit d’un texte très important qui est attendu par les artistes depuis plusieurs décennies. C’est un texte qui nous permet d’avoir une définition claire à la fois des catégories d’artistes qui peuvent exister. C’est un texte qui est attendu et qui va permettre aux artistes d’avoir désormais un statut qui leur octroiera un certain nombre de prérogatives, mais aussi des droits », a-t-il dit.
Pour lui, ce texte fixe le cadre juridique réglementant l’exercice de la profession d’artiste et d’entrepreneur culturel dans notre pays. Il rappelle également la nécessité pour l’Etat d’organiser des mécanismes devant permettre à l’artiste de recevoir une juste rétribution, dans le cadre de l’exécution, du prêt ou de l’utilisation de ses œuvres.
Pour sa part, présentant le projet de loi portant ratification de l’ordonnance modifiant certaines dispositions du Code du travail en République gabonaise, Arnaud Calixte Engandji Alandji a indiqué que ce projet d’ordonnance contient deux aspects dont la mesure présidentielle de création de 10 000 emplois par an.
« Je propose la création d’un nouveau type de contrat de travail dénommé le contrat aidé, et qui se définit comme un nouveau contrat dérogatoire au droit commun pour lequel l’employeur, qui adhère à un programme spécifique en matière d’emploi, reçoit une aide financière ou bénéficie des mesures d’incitation sociales ou fiscales », a-t-il déclaré. Avant de poursuivre que « ce nouveau type de contrat se justifie par un allègement des charges sociales liées à l’embauche et une certaine sécurité dans la durée du contrat de travail ».
Après l’audition des deux membres du gouvernement, ces deux textes seront examinés au fond avant leurs éventuelles adoptions en séances plénières.