CAP ESTERIAS (AGP) - L’aménagement des voies secondaires apparait aujourd’hui comme une nécessité dans la localité du Cap Estérias (nord de Libreville), où de nombreuses routes notamment en cette saison de pluies ressemblent aux pistes d’éléphants, a constaté l’AGP mardi.
Les habitants des quartiers périphériques et villages du Cap Etérias dans la nouvelle commune d’Akanda éprouvent de grandes difficultés à se déplacer, surtout en cette saison de grandes pluies. La quasi-totalité des voies secondaires se trouvent en piteux état. Ce qui oblige les plus courageux, sous le coup de la nécessité, de marcher sur de longues distances, souvent avec des balluchons sur la tête.
Au village Malibé, un vieux raconte : « Souvent nous transportons des femmes en travail la nuit sur des brouettes. Nos routes sont très dégradées et nous n’avons pas de structures de santé sur place. En période de pluies, nous manquons tout, même du pétrole pour allumer nos lampes, faute de routes praticables ».
Les transporteurs suburbains ont profité de la situation pour hausser les prix de transport. Ce qui aggrave la vulnérabilité des habitants dont nombreux sont sans revenus et dépendent de l’assiette sociale de l’Etat.
Les nouvelles autorités politiques locales ont inscrit l’aménagement des voies secondaires du Cap Estérias, dans le cadre de leurs actions prioritaires pour l’année 2014, rappelle-t-on.
