A la suite de la disparition des fœtus des jumeaux mort-nés, le 15 juin, au Centre hospitalier universitaire de Libreville (Chul), le directeur général de cet établissement s’est prononcé le 16 juin pour éclairer l’opinion sur cette «affaire».
Les fœtus des jumeaux morts, l’un avant et l’autre après l’accouchement, ont disparu le 15 juin 2018 au Centre hospitalier et universitaire de Libreville (Chul). Moins de 24 heures après cette rocambolesque disparition, le directeur général de cette structure hospitalière, Dr. Eric Augustin Bayé, a convoqué la presse pour apporter des précisions sur cette «affaire».
Selon le directeur général du Chul, le vendredi 15 juin 2018 à 2 heures 45 minutes, une jeune fille âgée de 17 ans, domicilié à Ntoum, à une quarantaine de kilomètres de Libreville, accompagnée de sa famille, a consulté aux urgences gynécologiques. Elle consultait pour «douleurs pelviennes et saignements sur vingt-deux (22) semaines d’aménorrhée (…) soit quatre mois et demi d’une grossesse gémellaire», a expliqué le Dr. Bayé qui ajoute que «devant ce tableau clinique et après examen, le diagnostic fait état d’un «avortement en cours».