L'agence de notation justifie l'abaissement de la note souveraine du pays - de B3 à Caa1 - par la récurrence des retards de paiements de l'État, soulignant ses difficultés de trésorerie et ses faiblesses institutionnelles.
Moody’s a dégradé le 8 juin dernier la note souveraine de l’État gabonais de B3 à Caa1 et a fait passer les perspectives de « négatives » à « stables ». Selon la définition de l’institution, « les obligations notées Caa sont considérées de mauvaise qualité et présentent un risque de crédit très élevé ». L’agence de notation justifie cette dégradation par le fait que le gouvernement a des retards de paiements récurrents auprès de ses créanciers et de ses fournisseurs.
Cette situation démontre le renforcement des difficultés de trésorerie que connait l’État gabonais et souligne ses faiblesses institutionnelles, selon Moody’s. Les arriérés aux créditeurs, qu’ils soient auprès des préteurs bilatéraux et multilatéraux ou des banques commerciales sont estimés par Moody’s à 2 % du PIB à la fin du mois de mars 2018.... suite de l'article sur Jeune Afrique