Libreville – Les pertes engendrées par la piraterie des chaines de télévision et des films pourraient atteindre 51,6 milliards de dollars en 2022 contre 26,7 milliards de dollars en 2016, selon une étude relayée le 13 juin dernier à Libreville par l’ONG Convergence en mission panafricaine de sensibilisation sur les méfaits de la piraterie des produits audiovisuels.
L’étude a été réalisée par Digital TV Research britannique. Béatrice Damiba, présidente de l’ONG convergence qui en a parlé dans sa camapgne de sensibilisation sur les méfaits de la piraterie a indiqué qu’en Afrique francophone, l’on estime qu’un abonnement sur dix à des chaînes de télévision câblées serait illégal.
« Dans certains pays d’Afrique, jusqu’à 70 % des abonnés de la TV payante sont des clients d’opérateurs illégaux », a indiqué la conférencière.
Le phénomène de la piraterie est une véritable « arme de destruction massive de la valeur », selon Françoise Nyssen, ministre française de la culture, Dijon juin 2017. En France, la piraterie des œuvres audiovisuelles a engendré en 2016 un manque à gagner de 1,35 milliard d’euros.