Libreville– Au lendemain du mouvement d’humeur du syndicat des agents de la Caisse de Stabilisation et de Péréquation (Caistab) déclenché le 29 Avril dernier, le Directeur Général Léon Paul Ngoulagkia a ouvert le dialogue avec ses agents en vue d’éclaircir les choses.
Il a ainsi déploré la diffamation et la délation à travers des tracts distillés par les responsables de syndicat qu’il a pourtant contribué à mettre en place.
M. Ngoulakia a fustigé le fait qu’une poignée de cinq agents décide de crier à la grève, usant au moyen d’intimidations et d’entrave à la liberté de travail de leurs collègues pour en arriver à perturber un temps soit peu le fonctionnement de la Caistab.
Pire, le DG a démasqué le chantage des ces soi-disant syndicalistes qui ont inscrit dans le cahier de revendications des points en déphasage et qui biaisent même les réels préoccupations liées à l’amélioration des conditions de vie et de travail du personnel.
Sur la rumeur de non paiement des agents, il s’est avéré que tous les agents permanents ont été payés, sauf les temporaires qui pâtissent du retard de la subvention qui a d’ailleurs été réglée le vendredi 2 mai 2014, selon le Directeur Général Adjoint Jean Jacques Engo.
Depuis son arrivée à la tête de la Caistab, le Directeur Général a non seulement réglé quelques problèmes en vue d’améliorer l’image de la société auprès des partenaires, mais il a également créé plusieurs avantages au profit des agents.
L’augmentation des primes de rendement, de transport, de logement, de fonction, l’octroi d’une prime de rentrée scolaire de 150 000 FCFA par agent, l’épuration partielle de la dette de la Caistab auprès des maisons d’assurance et le bénéfice pour les agents et leurs ayant droits de 80% de couverture santé et le règlement intégral des dettes de la Caistab auprès des organisations internationales, sont, entre autres, des éléments à mettre à l’actif de Léon Paul Ngoulakia.
La rencontre a pris fin dans une atmosphère détendue, à laquelle le Directeur Général a exhorté le personnel à l’abandon de mauvaises habitudes et à l’apport des suggestions positives, non sans signaler que les deux agents grévistes arrêtés ont avoué avoir acheté leurs diplômes au Cameroun et à la Gare routière, ce qui les rendrait coupable d’usage de faux, infraction prévue et punie par le code pénal gabonais.
