Libreville- Nommé dans le gouvernement Ona Ondo, comme ministre de l’éducation nationale, le Pr Léon N’zouba est un homme pragmatique, qui aime écouter avant d’agir. Son triptyque : voir, juger, agir.
L’homme vient de le démontrer dès sa prise de fonction au ministère de l’éducation nationale, il a rencontré les syndicalistes, les enseignants, la fédération nationale des parents d’élèves et les élèves. A l’issu de ces rencontres auxquelles prenaient part ses plus proches collaborateurs, le membre du gouvernement a fait la synthèse et voici ce qui en ressort.
Le CEP, BEPC, BAC ne sont plus des sésames, selon le ministre N’zouba « Ces mesures, notamment celles relatives à la délivrance des diplômes, ont été bâties sur une juxtaposition de deux logiques habituellement opposées, celle d’un examen classique à la fin d’un cycle avec l’objectivité et la neutralité qui y sont attachées, et celle d’un contrôle continu tout au long de l’apprentissage annuel de l’élève conditionnant l’accès à l’étape ultérieure de son parcours scolaire. Le BEPC reste un diplôme sanctionnant la fin du collège et ne peut donc constituer une condition de passage en Seconde. Pour le concours d’entrée en Seconde technique, l’obtention préalable du BEPC n’est pas exigée tout comme pour le passage de l’examen du baccalauréat. »
Le ministre Léon N’zouba vient là de marquer les esprits des syndicalistes, surtout, des parents d’élèves, qui ne savaient plus à quel saint se vouer avec la multitude des décisions prise par son prédécesseur Séraphin Moudoungua. L’acte de N’zouba, vient d’être saluer par le peuple Gabonais. Selon l’enquête que notre rédaction vient de mener auprès d’eux.
N’zouba est un homme de parole, l’on se souvient encore comme si c’était hier, lorsque ce denier arrivait au ministère des TP à l’époque comme ministre, sur sa table de travail il y avait le cahier de charge du Syndicat des agents du secteur bâtiments et travaux publiques (SASBTP), qui avaient fait déjà près de deux ans de grève, avec l’appui du premier ministre de l’époque Paul Biyoghé Mba, Léon N’zouba avait réussi à ramener la sérénité dans la maison, en ordonnant le paiement de tous les primes des agents. Le sourire, l’amour du travail étaient revenu au sein du ministère, Cholo Sidoine ne nous démentira pas, leader syndicale du SASBTP à l’époque.
Il vient à nouveau de marquer sa volonté de réglé les problèmes des enseignants, dans le foulée il a participé successivement, aux festivités de la journée nationale de l’enseignants, de la fête du travail. Le 1 mai dernier il a fait le tour des sièges des syndicats relevant du ministère de l’éducation nationale, il a communié avec eux, un geste très apprécier par les syndicalistes qui ont même entonner des slogans et chants en l’honneur de leur hôte ce jour-là, du jamais vue au Gabon depuis l’avènement de la démocratie dans notre pays. Car l’histoire des syndicats au Gabon, s’est toujours le bras de fer entre la tutelle et les syndicats, le fils de la N’gounié dit non, balle à terre place au dialogue pour trouver ensemble des solutions, c’est la méthode N’zouba. Comme pour dire qu’il est l’homme de la situation. C’est ce genres d’actes que souhaite les syndicalistes celui de discuter et surtout de communier avec le membre du gouvernement qui est leur intermédiaire auprès du Chef du gouvernement.
En tout cas le natif de Mouile Mangonde, nous réserve certainement des surprises dans les jours à venir au sein de son ministère, qui a besoin d’un coup de balai le plus tôt possible avec un nettoyage dans certaines directions devenus la sache garder d’une catégorie de personnes.