LIBREVILLE - Le président du Conseil supérieur des affaires islamiques du Gabon (CSAIG), l’imam Ismaël Oceni Ossa, a fait une déclaration ce jeudi à Libreville, pour marquer la fin du jeûne du mois de ramadan.
Les musulmans du monde entier fêteront demain vendredi 15 juin l’Aïd el-Fitr, la fête de la rupture du jeûne, qui marque la fin du ramadan. Dans son discours circonstanciel lu, ce jeudi, le président du Conseil supérieur des affaires islamiques du Gabon (CSAIG), l’imam Ismaël Oceni Ossa, a attesté que 696 heures se sont écoulées entre la dernière allocution annonçant le début du mois béni de ramadan, et celle-ci marquant la fin de ce mois de grâce et son départ définitif.
"Nous devons ces heures de grande dévotion à la succession des jours et des nuits dont seul Allah assure l’alternance. C’est ici l’opportunité de rendre davantage grâce à Allah de nous avoir désiré avant qu’on ne le désire à travers les rites divers et variés, caractérisant ce mois de piété", a-t-il déclaré.
L’imam Ismaël Oceni a réitéré que c’est au seigneur Allah que les musulmans doivent la révélation de leurs états intérieurs, la force de cette introspection éclairée et la contemplation incitatrice de sacrifice consentit.
"En ce moment, au mois béni de ramadan de l’an 1439 du calendrier hegerien, nous implorons Allah afin que tous nos méfaits nous soient pardonnés, nos bienfaits parachevés et agréés. Que la constance dans l’adoration soit notre quotidien et qu’il le préserve de tout acte susceptible de rendre caduque nos acquis culturels", a-t-il imploré.
Au nom de la communauté musulmane du Gabon, l’imam Oceni Ossa a tenu à remercier solennellement les différentes communautés chrétiennes, particulièrement leur leader pour la solidarité exprimée lors des quelques événements de l’extrême gravité et les autorités du pays en tête desquelles le chef de l’État, Ali Bongo Ondimba.