Il y a bien longtemps qu’on n’avait pas assisté à un consensus sur quoi que ce soit à Akanda. Tant les sessions ordinaires, comme extraordinaires, se terminent toujours ou presque en queue de poisson. Cette fois, malgré la longueur et le caractère houleux des débats, le budget a été adopté.
PRÉSIDÉE par Marie Thérèse Vané, premier adjoint au maire, la session budgétaire de la commune d’Akanda s’est tenue vendredi 9 juin. Chose surprenante, le budget a été adopté à la majorité absolue des conseillers municipaux présents. Soit un montant en recettes et dépenses arrêté à la somme de 1.300.916.121 francs CFA. Contre 1.292 971 532 francs en 2017. Ce qui suppose donc une hausse de plus de 7 millions de francs CFA.
Si l’adoption du budget a obtenu une quasi unanimité, il n’en aura pas été de même pour les autres points inscrits à l’ordre du jour. Un sujet aura notamment retenu l’attention des conseillers : celui des 4 titres fonciers obtenus par la commune. Ou plutôt la désignation de l’opérateur en charge de l’aménagement de l’une des parcelles, désormais propriété de la commune. Certains conseillers vont faire remarquer au maire du premier arrondissement, Ernest Ogandaga, qui détient lesdits titres fonciers et donc qui pilote le dossier pour Akanda, que le choix de cette entreprise ne peut se faire unilatéralement. Mais doit procéder d’un appel d’offres.