La phase 2 du programme Jeunes entrepreneurs café/cacao (Jecca) a été lancée, le 7 juin à Lambaréné, avec deux objectifs prioritaires : maintenir l’engagement auprès des 50 jeunes de la phase 1, et introduire 100 nouveaux jeunes dans la filière café/cacao.
Comme annoncé, la phase 2 du programme Jeunes entrepreneurs café/cacao (Jecca) a été lancée le 7 juin à Lambaréné. Avec le déploiement de ce programme dans le Moyen-Ogooué, celui-ci est désormais implanté dans sept des neuf provinces du pays. Selon le directeur général de la Caisse de stabilisation et de péréquation (Caistab), la phase 2 du programme Jecca vise deux objectifs prioritaires.
«Le premier est de maintenir l’engagement auprès des 50 jeunes de la phase 1. Nous tenons ici à rassurer les jeunes de cette première phase que la promesse qui leur a été faite en janvier 2017 sera tenue par la Caistab. Et que, nous continuerions à les accompagner dans le suivi et l’entretien de leurs exploitations au cours de cette année 2018. Nous ne vous laisserons pas tomber», a déclaré Ismaël Ondias.
Selon le patron de la Caistab, cet engagement est déjà perceptible avec l’aide au sarclage. Et, par la suite, la fourniture d’engrais, de produits et équipements de lutte phytosanitaire dans les plantations. «Toutefois, nous attendons de ces jeunes une présence régulière dans les plantations, afin de ne pas réduire à néant tous les efforts consentis aussi bien par eux, que par l’Etat à travers la Caistab», a-t-il espéré.
Le second objectif de la deuxième phase du programme Jecca repose sur l’installation de 100 nouveaux jeunes gabonais. Chacun d’eux devra créer un hectare de plantation en 2018. «La Caistab s’engage, comme l’année dernière, à tout mettre en œuvre pour faciliter l’insertion de chaque jeune dans la filière café/cacao», a promis Ismaël Ondias. Aux 100 jeunes du programme, ce dernier a prévenu : «Nous ne voulons pas faire de vous de simples planteurs. Mais plutôt, des entrepreneurs et acteurs économiques du secteur agricole».
Le programme Jecca a pour objectif de redynamiser la filière café/cacao, plombée par l’âge très avancé des planteurs gabonais et le vieillissement des plantations. Mais aussi, le manque de matériel végétal performant et l’absence de suivi et de bonnes pratiques agricoles.