LIBREVILLE - Le Gabon, à l’instar des autres pays, a célébré, ce 08 juin à Libreville, la journée mondiale des océans, sous le thème « Océans propres ». À cette occasion, le ministre gabonais de la Pêche et de la Mer, a indiqué que le plastique représente 8 milliards de dommages aux écosystèmes marins par année.
Selon le ministre, Clémence Loupdy Matisa, la pollution plastique cause, en effet, des dommages considérables à nos ressources marines. « 80% de toute la pollution des océans provient des déchets venant de la terre ferme. 8 millions de tonnes de plastiques par an se retrouvent dans les océans, faisant des ravages sur la faune, la pêche et le tourisme, a-t-elle relevé, en ajoutant que « la pollution par le plastique coûte à l’océan 1 million d’oiseaux de mer et 100.000 mammifères marins par an ».
A cet effet, le membre du gouvernement a invité la population à s’engager pour la protection des océans. « Il est impératif que des actions collectives et intégrées soient menées dans le but d’une gestion efficiente de ces ressources marines », a-t-elle renchéri.
Afin de palier au phénomène, le pays a mis en place un dispositif réglementaire. « Le Gabon notre pays n’est pas en reste avec l’arrêté n°1489/MECIT/CAB du 16 juin 2010 portant interdiction d’importation et de commercialisation des sachets plastiques non recyclables ».
Aussi, « Depuis 2009, le Chef de l’État, Ali Bongo Ondimba a fait de la protection des milieux naturels, un piliers des stratégies d’actions de la politique de l’Émergence, notamment avec la création des Aires aquatiques protégées, le 28 avril 2017, qui couvrent 26% des eaux sous juridiction nationale ».
Toutefois, il est à noter qu’avec plus de 800 kilomètres de côtes, le pays possède la façade maritime la plus longue des pays de l’Afrique Centrale.