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Mitzic : un trafiquant d’ivoires aux arrêts
Publié le vendredi 8 juin 2018  |  Gabon News
Ivoires
© Autre presse par DR
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Mitzic entretient sa réputation de centre de trafic d’ivoire dans la province du Woleu-Ntem avec cette nouvelle arrestation opérée par la brigade centre de la localité. Au gnouf, un Gabonais d’une quarantaine d’années que la loi ne va certainement pas épargner.

Ekazama Jean-François n’a pas échappé aux éléments de la Brigade Centre de Mitzic à l’issue d’une opération qui a permis de mettre la main sur de l’ivoire, un produit qui, quand il est détenu, conduit à la prison pour six mois.

Selon des sources proches du dossier, tout s’est passé le mardi 5 juin 2018. Une information relative à une transaction d’ivoire dans un quartier du chef lieu du département de l’Okano parvient aux éléments de la Gendarmerie Centre. Pour la vérifier et la confirmer, des éléments de ladite brigade associée à des agents des Eaux et forêts et des juristes de Conservation Justice se constitue pour aller au lieu indiqué par l’information. Après plusieurs minutes de recherches, Sieur Ekazama est surpris avec son butin étalé sur le sol, faisant le décompte des pièces qu’il doit livrer à son acheteur. Au final, quatre pointes et deux morceaux d’ivoire. C’est donc dans cette position qu’il est interpellé.

Les premiers éléments reçus indiquent que Ekazama Jean-François a quitté Mbomao, un grand village situé dans la province voisine de l’Ogooué-Ivindo. Comment a t-il pu passer les différents postes de contrôle qui séparent les deux localités ? Visiblement, il avait soigneusement emballé son butin dans un sac de voyage.

Conduit dans les locaux de la gendarmerie de Mitzic centre pour être entendu sur les faits qui lui sont reprochés, Jean-François Ekazama sera présenté devant le Procureur de la République d’Oyem pour répondre des faits de transport, détention et commercialisation des trophées d’une espèce intégralement protégée. Il risque jusqu’à 6 mois de prison pour avoir violé les dispositions des articles 92, 274 et 275 du code forestier. Une peine malheureusement peu dissuasive selon les défenseurs de l’environnement qui constatent que des pays voisins et engagés au même titre que le Gabon sur la scène internationale infligent plusieurs années aux auteurs de braconnage et de trafic d’espèces intégralement protégées et menacées de disparition.

JB/MT/SM
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